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enfants evangile prospérité contentement persévérance pensées

FAUT-IL ASPIRER A JOUIR DE TOUS LES BIENS OBTENUS DE DIEU ?

Publié le 20/08/2018 à 22:59 par sam-hyacinthe Tags : evangile prospérité contentement persévérance
FAUT-IL ASPIRER A JOUIR DE TOUS LES BIENS OBTENUS DE DIEU ?

 Tableau "Le retour du fils prodigue", de Rembrandt

 

 

PÈRE, DONNE-MOI LA PART DE FORTUNE QUI DOIT ME REVENIR 

Luc 15: 11-32

 

Tous les chrétiens, et même les païens un tant soit peu instruits, connaissent la parabole du fils prodigue, car elle fait partie, comme toutes les paraboles du Christ, de la conscience de l’humanité. A présent, si vous demandez à un chrétien, êtes-vous l’enfant prodigue ou le fils demeuré fidèle au père ? Il vous répondra sans hésiter qu’il ne peut pas être le fils prodigue. C'est blessant pour son engagement avec le Seigneur! N'est-ce pas que dans la fable de La Fontaine, La cigale et la fourmi, personne ne s'avise de penser que la cigale, fêtarde et dépensière, est un exemple à suivre ? 

Nous préférons tous la sagesse de la fourmi, comme nous croyons tous êtres des fils et des filles fidèles de la parabole du Seigneur. Pourtant, une vérité cachée derrière cette parabole révèle une toute autre image des enfants de Dieu de ce siècle, dont l'esprit est emprisonné, quoi ils en pensent, dans le matérialisme, que j'annonce ici comme ce qui est palpable,  actuel et immédiat.

 

L’une des révélations de la parabole du fils prodigue consiste à nous entraîner, mais dans le bon sens, du côté de la face cachée de la richesse insondable du fils obéissant, resté fidèle à son père. En effet, lorsque vous posez face à face sur la table de la méditation les deux enfants de la parabole, le fils prodigue et le fils fidèle, chacun d'eux nous renvoi à un statut différent à l’intérieur même de la maison du père. Nous avons, premièrement, un fils qui voit ses friandises, donc son héritage disponible dans une valise, et qui se dit qu’il lui faut évidemment en jouir. Car à quoi cela sert-il de disposer de grands biens auprès du père, et ne pas en tirer profit  dans la vie de tous les jours ? Alors il demande sa part de biens à son père, puis s’en va le dépenser sur terre, dans les plaisirs de la chair.

Vous remarquez que dans la parabole, Il n’a porté une aide financière à personne, ne s’est pas ému des pauvres, mais a préféré la compagnie des prostituées. Puis voilà qu'un jour  ses biens s'épuisent, qu’il n’a donc plus rien, et qu’il se retrouve dans un état semblable à une mort. La souffrance à laquelle il est alors confronté à ce moment-là loin de la maison du père, est l'image du séjour dans le lieu de tourment, là où aucune autorité du père, et encore moins sa miséricorde, ne s'appliquent. Convaincu de son erreur, il revient de sa perdition, et pour lui, une fête est organisée par le père. Comment donc, celui qui a quitté lui-même la maison déclenche quand même la joie du père ? Cela nous ramène à ce que Jésus enseigna également le même jour, au sujet de la brebis égarée :

 De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance. Luc 15 : 7.

Cela est d’autant plus complexe que le fils resté fidèle au père, un enfant docile, travailleur et intègre, n'a qu'une vision imparfaite de la vérité. Il ne comprend donc pas qu’on puisse égorger une brebis pour le plaisir de son frère !

                                                                                                                                                                                                                             1

Sa vision des choses est imparfaite parce qu 'il a, lui aussi, un regard sur la réalité qui est focalisée sur le palpable, la réalité physique. Ainsi, malgré sa fidélité au père, il n'est pas spirituellement très élevé. Ce fils demeuré fidèle à la maison du père se croit quelque part un peu maudit, mal aimé par le père ; exactement comme les murmures des serviteurs de l’Eternel en Malachie 3 : 14-15, qui croyaient craindre Dieu en vain :

Vous avez dit: C'est en vain que l'on sert Dieu; Qu'avons-nous gagné à observer ses préceptes, Et à marcher avec tristesse A cause de l'Eternel des armées ? Maintenant nous estimons heureux les hautains; Oui, les méchants prospèrent; oui, ils tentent Dieu, et ils échappent !

 

Pourtant leur crainte de l'Éternel était bel et bien récompensée, mais non selon le temps et les besoins des hommes :

Alors ceux qui craignent l'Eternel se parlèrent l'un à l'autre; L'Eternel fut attentif, et il écouta; Et un livre de souvenir fut écrit devant lui Pour ceux qui craignent l'Eternel Et qui honorent son nom. Ils seront à moi, dit l'Eternel des armées, Ils m'appartiendront, au jour que je prépare; J'aurai compassion d'eux, Comme un homme a compassion de son fils qui le sert. Malachie 3 : 16-17.

Tout comme les serviteurs fidèles au temps de Malachie, le travail du fils fidèle était récompensé, et le fait qu’il ne jouisse de pas grand-chose ne signifiait pas que le père l’avait oublié ! Il était donc riche, d’une richesse que le père gardait tranquillement avec lui pour le temps de la fin. Seulement, lui-même ne le percevant pas réellement, il se sentait pauvre et malheureux.

Cet état d’esprit doit certainement vous rappeler l’attitude affichée par plus d’un chrétien face à l’idée que Christ garde pour nous, dans le royaume invisible du Père, des richesses insondables. Le travail que nous faisons sur terre, la prospérité de notre âme, la charité et le dévouement dans le soin des brebis de Christ, la persévérence, l’évangélisation désintéressée ; bref toutes les œuvres bonnes sont récompensées par des « cadeaux divins ». C’est la conséquence spirituelle normale de ce que nous moissonnons après avoir semé. Cependant, face à l’impatience de la chair, et à l’influence de la publicité, au désir de posséder les biens de ce monde, le fils prodigue n’a pas accepté d’avoir un père riche, à qui l’or et l’argent appartiennent, et de ne pas en tirer profit. Alors, voilà qu’un jour, Le plus jeune dit à son père: Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche. Luc 15 : 12-13.

 

Ce pays dont il s’agit, c’est l'image du monde. Il est éloigné, comme le précise les écritures, de la maison du père, qui est en réalité la forme terrestre de la manifestation du royaume des cieux. C'est l'image de l'Eglise véritable, Corps mystique du Christ. Ce pays, le monde, est éloigné en commandement et en mœurs. Les aspirations des habitants de ce pays sont différentes de celles de la maison du père, car il y règne la débauche et la nécessité de dépenser ses biens. En effet, pour y assouvir les désirs de son âme, il faut beaucoup d’argent. Quand il demeurait dans la maison du père, le frère cadet avait-il seulement besoin de disposer de tout son héritage ? Non. Il vivait de ce que lui

                                                                                                                                                                    2

apportaient les serviteurs du père, dans la mesure de l’intelligence du père. Il n'y avait ni prostituée (en principe) ni autre dérive possible, car cette maison est l’image de l’Eglise et de ses principes. On y travaille parfois beaucoup, mais on n’y mange pas toujours grassement. Et le fils aîné, pour revenir à sa naïveté et à son manque de connaissance, le souligne d’ailleurs dans la complainte qu’il présente devant son père :

Voici, il y a tant d'années que je te sers, sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis. Luc 15 : 30.

 

Il n'a jamais transgressé les lois du père, et pourtant il ne bénéficie pas des grandes richesses de la maison. Mais si l'obéissance est une condition de la prospérité terrestre, comme on nous l'enseigne parfois, pourquoi donc celui-ci n'a-t-il rien ? D'ailleurs, il est en colère, nous précise le Seigneur ! Pourquoi ne profite-t-il pas des richesses ?

Cette colère nous révèle son véritable état d'esprit. Elle montre qu'il n'est pas forcément resté près du père par connaissance des choses cachées, ni même parce que son coeur est en paix avec sa situation,  celle qui fait qu'il travaille sans vraiment jouir des richesses de la maison. Car pourquoi s'énerve-t-il ? C'est parce qu'il est frustré du traitement visible, matériel qui est le sien. D'ailleurs, cette vie à laquelle le père soumet le fils aîné, est celle que refusent de vivre les pasteurs de ce siècle. Ils découvrent, à travers la parole de Dieu, les richesses et possibilités infinies du Père céleste, et face à leurs âmes affaiblies par la puissance des lumières du monde, ils disent au Créateur : Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et ils rappellent au Père les nombreux versets bibliques liés à leur découverte. Car il arrive un temps où, comme des enfants, ils montent en excitation, quand ils découvrent l’immense trésor du Créateur, celui caché à travers sa parole. Et ils méditent, sans s’en rendre compte qu’en compilant les versets, cela les éjecte de la maison du Père, pour les placer dans la logique de la convoitise charnelle de l’Homme : « Tu ne seras jamais la queue, mais la tête », « L’or et l’argent m’appartiennent », « De riche qu’il était il s’est appauvri, afin que par sa pauvreté, nous soyons enrichis ». Ils ne réalisent plus que, bien qu’étant biblique, la conscience qui s’éveille dans l’assemblage de ces vérités, les pousse hors de l’Esprit de la maison terrestre du Père, dans laquelle les fils n’ont pas besoin de posséder toutes ces choses pour le servir. Mais il est trop tard, car leur demande (prières, jeûnes, méditation de la Bible) a déjà été formulée : Mon père, donne-moi la part de fortune qui doit me revenir. Alors ils parlent de millions dans les assemblées de Dieu, sans se gêner.

Que fait le père face à ces demandes ? Il ne renie pas sa propre parole. Alors aux violents, à ceux qui insistent, Dieu finit par donner ce qu’ils demandent : Et le père leur partagea son bien. Ainsi en est-il de certains chrétiens qui, à force de se lamenter au sujet de leurs problèmes, finissent par obtenir les grands biens qu’ils demandent. Cependant, leur reste-t-il toujours de l'or dans le royaume du Père ? Car le fils prodigue reçoit tout son héritage, comme l’enfant qui mange tous les bonbons de sa valise.

Etant donné que tant d’argent n’est pas utile pour vivre selon l’Esprit de la maison du Père, qu’il n’y a ni besoin de grosses voitures de luxe, ni de villas à millions, ni besoin d’avoir à soi une église de 10000 personnes, que faire avec tout cet héritage ? Cet argent étouffe et ne sert quasiment à pas grand chose dans la maison familiale; c’est alors qu’ils adoptent et importent un grand nombre d’idées et méthodes appartenant au pays éloigné, c’est-à-dire au monde, dans les assemblées.

                                                                                                                                                                    3

Dans la parabole, le fils prodigue s’éloigne physiquement, tandis que dans la réalité des églises, ces pasteurs s’éloignent de la maison du Père de manière spirituelle, tout en en y étant présents. Car c’est dans le pays éloigné que règne la débauche dont l’exercice nécessite l’usage de l’héritage qui est venu du père ; lui seul offre des coucheries ou la nécessité de dominer les autres, d’utiliser beaucoup d’argent pour le plus cher des synthétiseurs, les plus beaux fauteuils royaux pour le pasteur et sa femme. C'est dans la pays éloigné qu'il y a des Hammer, des villas de luxe, des jets privés, des comptes bancaires à millions, le tout sur un salut de l'âme tellement déjà garanti par le sacrifice de Christ qu’ils peuvent se permettre de coucher avec la femme faible, insulter voire menacer les gens, sans en éprouver la moindre inquiétude…

Ce que nous oublions, lorsque nous demandons au Père céleste notre part, c’est que tout ce qui reste dans son royaume ne nous appartient plus, à nous, mais aux frères qui continuent à travailler en ne tirant que le minimum de leur labeur dans le Seigneur. C’est du reste la révélation que fait le père au fils aîné, qui se croyait moins bien traité que son petit frère pour qui une fête avait été organisée. Que lui apprend-t-il ? Il lui dit : Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j'ai est à toi. Luc 15 : 31.

Le fils prodigue, cet insensé qui a finalement retrouvé toute son intelligence, n’a plus rien dans la maison du père ! Car tout, dit ce dernier, appartient à son fils fidèle, celui à qui aucun chevreau n’a jamais été tué pour qu’il se réjouisse avec ses amis, celui qui n’a pas jamais eu l’occasion ou les moyens d’aller s’amuser, et qui n'avait jamais vu la moindre pépite d'or de son héritage.

Comprenez-vous la sagesse infinie de cette parabole par rapport à la recherche chrétienne de la prospérité matérielle ? Tous ces chantres et toutes ces prédications frénétiques sur la gloire du matériel, sur les bienfaits de l' Eternel, ne sont qu'emprunt au système du monde, où un père riche matériellement place naturellement ses enfants dans un environnement riche. Fallait-il donc que le fils prodigue dise merci à son père pour lui avoir donné tout son héritage ? Etait-ce finalement une bénédiction que de récupérer tout son héritage ? De même, aucun enfant de Dieu ne peut considérer que recevoir beaucoup de grands biens de la part de l'Éternel est forcément bénéfique.  Certes cela l'est, mais uniquement sur cette terre dont la fin est arrêtée. Car de quoi disposera-t-il encore après son existence terrestre? Si ce qu'il a reçu est la totalité de ses avoirs célestes, alors il aura eu tous ses biens sur terre. 

 

Comment alors cet enfant du père qui n’a plus rien dans le royaume des cieux peut-il s’arranger pour amasser de nouveaux trésors dans les cieux ? Il n’y a qu’un seul moyen sur terre ou dans le ciel : souffrir, travailler. Malheureusement, rien ne lui garantie que le temps sera de son côté, car il peut très bien mourir le lendemain. En effet, dans une autre parabole du Seigneur, celle des vierges folles, appauvries en huile, et croyant avoir le temps d’aller en amasser à nouveau pour éclairer leurs lampes, n'ont-elle pas été surprises par l’arrivée soudaine de l’époux ? C'était des personnes ayany la foi, mais elles n'ont pas eu le temps de travailler à nouveau !

Les trésors d’en haut et ceux d’en bas sont le résultat de la même œuvre, la vôtre ou la mienne. C’est le même panier. Si donc vous vous acharnez à faire ouvrir les écluses du ciel, craignez que Dieu ne le fasse et vide votre panier, de sorte qu’une fois mort, Abraham ne vous dise : Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie. Et ceci est la confirmation qu’il y a bien un seul et même panier, et que parfois tout se déverse sur terre.

                                                                                                                                                                     4

Ainsi, les grâces matérielles qui sont présentées partout dans les églises comme de grandes bénédictions dans lesquelles ceux qui en profitent doivent se réjouir n’est, en réalité, que la rançon dilapidée du fils prodigue. Car prodigue dans le dictionnaire signifie dilapidateur, dépensier. Mais que dilapide-t-il ? Son propre héritage. Après, la situation est pire que la première, puisque, à la mort ou à la fin des temps, cela a tout l’air d’une malédiction semblable à celle du riche qui demande de l’eau à boire au père Abraham, tandis qu’il souffre dans la géhenne.

 

A présent, posez vous à nouveau la question, et répondez-y : êtes-vous l’enfant prodigue ou le fils fidèle ?

En tant que chrétiens, connaisseurs de la Bible, vous êtes libres d'aspirer à jouir de grandes richesses sur terre, et de demander jour et nuit à Dieu de vous combler de grâces terrestres. Vous pouvez toujours déclarer que cette vérité de la prospérité des enfants de Dieu est biblique; mais une fois que vous aurez bien médité le destin du fils prodigue par rapport au fils resté sans grands biens, mais travaillant cependant dur dans la maison du père, votre esprit, s'il est véritablement connecté au Saint-Esprit, commencera à remettre en cause toutes ces certitudes que les "prédicateurs de l'argent" nous ont inculqué. 

 

Que le Saint-Esprit continue à nous élever tous !

Commentaires (2)

Anonyme le 24/08/2022
C'est très édifiant vraiment !!!!


sam-hyacinthe le 26/08/2022
Shalom ! Je viens de relire ce message, et je suis convaincu de cette vérité. Merci de me soutenir par tes prières !
http://sam-hyacinthe.centerblog.net


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