>> Toutes les rubriques <<
· DELIVRANCE (23)
· ENSEIGNEMENTS DIVERS (79)
· SUR L' EVANGILE DE PROSPERITE (9)
· MARIAGE & COUPLE CHRETIEN (5)
· ENSEIGNEMENTS SUR LA PRIÈRE (2)
· LA SANCTIFICATION (7)
· LES ÉPÎTRES DU PASTEUR (4)
· MESSAGES EN ANGLAIS (1)
bonjour
c est la parole de dieu et le désir du seigneur que nous le servons avec nos biens
Par Anonyme, le 13.01.2025
blog: sam-hyacinthe. centerblog.net
Par Anonyme, le 16.12.2024
que le seigneur vous inspire encore beaucoup plus
Par Anonyme, le 18.11.2024
je suis un chrétien et j'aimerais suivre les conseils du pasteur mamadou karambiri
Par Anonyme, le 06.11.2024
que la benediction du seigneur soit sur vous tous.
pasteur bavi kpadyu paul,
ce 16/10/2024
Par Anonyme, le 16.10.2024
· LES SEPT ASPECTS DE LA LOUANGE 1
· INCUBES ET SUCCUBES (MARIS ET FEMMES DE NUIT)
· L'ESPRIT DE SIRÈNE DES EAUX
· PRIÈRES CONTRE L'ESPRIT DE SIRÈNE DES EAUX
· LE LANGAGE SPIRITUEL DU VÊTEMENT
· LA LOI DES SÉRIES ET DES MALÉDICTIONS DANS LES FAMILLES
· LA FEMME CHRÉTIENNE ET LE PORT DU VOILE DANS L'EGLISE
· LE SALAIRE DU PASTEUR : EST-CE BIBLIQUE ?
· LES SEPT ASPECTS DE LA FOI
· SERVIR DIEU AVEC SES BIENS: PREUVE PAR 7
· MALACHIE 3 : 10, DOIT-ON METTRE DIEU A L’ÉPREUVE?
· GARDE TON CŒUR PLUS QUE TOUT AUTRE CHOSE
· LES REVELATIONS DU LIVRE D'ENOCH ETHIOPIEN (1)
· BRÈCHES & PORTES SPIRITUELLES
· REVELATIONS SUR LA COULEUR DE PEAU DE JESUS ?
CONFIE-TOI EN L’ÉTERNEL DE TOUT CŒUR,
ET NE T'APPUIE PAS SUR TON INTELLIGENCE.
Date de création : 16.04.2013
Dernière mise à jour :
30.09.2025
139 articles
maison malachie dimes amour enfants dieu texte extrait livre message offrande homme nature nuit vie aimer
https://laportedusalut.fr/
Un nouveau site internet pour télécharger gratuitement des enseignements et écouter des messages audios !
Libéralités ou dîmes
Doit-on mettre Dieu à l'épreuve?
Cette question qui nous invite à la méditation est la conséquence d'une interprétation étonnante du célèbre verset Malachie 3:10. Avant toute immersion dans la parole de vie, essayons de voir ce que signifie mettre l'Éternel à l'épreuve.
Il est certain que mettre l’Éternel Dieu à l'épreuve revient en quelque sorte à le tester. C'est chercher à savoir s'il est fiable, et si l'on peut vraiment compter sur lui. C'est vérifier si ce qu'il nous a promis, il le fait réellement. Mais il faut aussi comprendre que mettre quelqu'un à l'épreuve , pour ce qui est des synonymes, c'est aussi le placer dans une situation inconfortable. Voilà pourquoi dans la traduction de la Bible en français courant, l'expression ''mettre à l'épreuve'' est valablement remplacée par le verbe ''tenter'', comme dans les évangiles où pour la tentation du Christ, il est utilisé selon les versions, soit l'une, soit l'autre expression comme le montre le texte de Luc 4 : 12 :
Version Thompson. "Jésus répondit : Il est écrit :Tu ne tenteras pas le Seigneur ton Dieu".
Version du semeur : "Jésus répondit aussi : Tu ne chercheras pas à forcer la main du Seigneur ton Dieu".
Version français courant : "Jésus lui répondit : l'écriture déclare : Tu ne mets pas à l'épreuve le Seigneur, ton Dieu".
La question que notre méditation de la parole biblique suscite est la suivante: Est-il permis à un croyant en Christ de mettre l'Éternel à l'épreuve ? Est-il aisé pour un enfant de Dieu de forcer la main de l’Éternel ? Combien même il l'aurait lui permis, sommes-nous dans le cœur de Dieu, lorsque nous agissons dans le sens de cette parole ? Car il ne suffit pas de dire que c'est écrit ; il nous faut aussi sonder les profondeurs de l'esprit. Pour y parvenir, nous avons le Saint-Esprit qui sait nous communiquer l’intelligence avec laquelle nous saisissons les vérités que les "incrédules" ne peuvent pas appréhender, c'est-à-dire ceux qui n'ont pas l'Esprit de Christ. Et nous devons avant toute chose rappeler la primauté de l’Esprit sur la Lettre, car l'idée de mettre ou de ne pas mettre Dieu à l’épreuve nous ramène droit vers l'un des messages les plus clivant de la Bible : la dîme. Pourquoi ? Parce que, après avoir rappelé la nécessité de la dîme pour la maison du trésor, l’Éternel dit ceci aux israélites :
"Apportez à la maison du trésor toute la dîme, afin qu'il ait des provisions dans ma maison ; mettez-moi de la sorte à l’épreuve…Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses du ciel, si je ne déverse pas sur vous la bénédiction, au-delà de toute mesure". Malachie 3 : 10.
Ainsi, la question de notre rapport à la dîme de la Loi, et beaucoup plus qu'avec toutes les autres offrandes, ouvre automatiquement une réflexion sur la mise à l'épreuve du Créateur.
page 1
Si la lecture de ce texte de Malachie semble nous conduire vers une réponse selon laquelle nous serions aptes et autorisés à mettre Dieu à l'épreuve, le sondage des profondeurs de l'Esprit nous renvoi une réponse contraire. Et nous prenons le pari d'en apporter les éléments.
LE CHRÉTIEN NE DOIT PAS AGIR COMME UN INVESTISSEUR CHARNEL
D'emblée, nous sommes dans le devoir de souligner la nécessité pour le méditant de ne pas se focaliser sur la lettre du prophète Malachie, pour une première raison toute simple : cette parole insinue l’idée que le chrétien est en droit "faire des affaires" avec Dieu. En effet, il y a derrière la mise en valeur de ces paroles, l'idée d'un investissement déguisé : " Je place des biens ou de l'argent dans la misère d'une personne ou dans l'église, puis Dieu, forcément, m'en redonne plus, car c'est sa loi. Et j'ai même le droit de lui demander des comptes ! Car sa parole retourne-t-elle à lui sans avoir accompli ce pour quoi elle a été libérée ? Non. Alors je suis gagnant!" C'est même, pour de nombreux prédicateurs, le secret de la réussite matérielle. Et cela est certainement vrai, que la réussite matérielle, si elle doit venir de Dieu, ne peut se passer du fait de donner. Mais est-ce vraiment l'argent que je donne sous forme de dîme qui déclenche ma bénédiction, ou bien est-ce autre chose ?
Ainsi, sans même se l'avouer, l'enfant de Dieu est inconsciemment affecté par des pensées qui ne sont pas saines; car il donne puis attend sa récompense qui doit tomber du ciel ; une attitude en réalité charnelle pour des attentes qui me sont tout autant.
Jugez-en vous même, n'est-ce pas là un principe financier et Banquier ? Voyez-donc vous-mêmes, n'y a-t-il pas là un risque de basculer au service du dieu Mammon ?
Le contact avec le spirituel est très sensible, il est semblable à une main posée dans l'obscurité sur le bouton d'une radio, à la recherche d'une fréquence. Un petit mouvement de travers, et vous vous retrouvez sur la mauvaise station, à recevoir ou à écouter une voix qu'il ne faut pas ! Attention donc aux mauvaises fréquences !
Certains se diront cependant que si c'est Dieu lui-même qui l'a instituée, alors cette mise à l'épreuve, avec toutes les écluses du ciel qui s'ouvrent, ne peut pas faire de mal à celui qui croit. Car l’Éternel ne peut pas piéger ceux à qui il demande de donner.
A cela, nous devons rétorquer par une autre sagesse : Quand il parle de bénir les donneurs de dîme, de qui l’Éternel se souci-t-il vraiment, est-ce des israélites qui donnaient 10% de leurs récoltes, ou des lévites et sacrificateurs qui devaient se nourrir grâce à ces dons ? Car l'esprit qui a conduit à l'institution de la dîme n'a pas pour idée principale la volonté de récompenser des donateurs, mais de permettre aux lévites qui n'avaient pas le droit de travailler, car consacrés à la maison de l’Éternel, les moyens de se nourrir. Ainsi, même dans ce discours de Malachie, Dieu a pour souci capital la nourriture de ceux à qui tu donnes ta récolte, et non ta bénédiction à toi qui donne. Est-ce clair ? Ce qui revient à dire que le fait pour lui de nous promettre une bénédiction n'est que la preuve de sa détermination à aider les lévites ! Cela n'a rien à avoir avec un amour de Dieu pour le donateur. Cette dîme, ce n'est pas un plan divin mis en place pour nous bénir, nous, comprenez-vous ? Jugez-en encore vous-même, n'a-t-on jamais vu une femme se prostituer pour aider ses enfants à manger ? Iriez-vous, alors, jusqu'à dire que, parce
page 2
qu'elle l'a décidé elle-même, le fait pour vous de la payer pour recevoir son intimité en retour de votre investissement est une chose qu'elle apprécie ? Et pourtant elle dit bien " donnez-moi de l'argent pour mes enfants, et vous verrez si je n'ouvre pas pour vous les écluses de mon corps". Et quand vous vous précipitez pour le faire, dites-vous que sa prostitution a été mise en place pour vous satisfaire ou est-ce pour ses enfants qu'elle le fait ? Qui donc est véritablement dans son cœur, vous qui exigez qu'elle se prostitue d'abord avant de l'aider à nourrir ses enfants, ou ses enfants pour qui elle vous propose son corps ?
Vous avez compris.
De même que votre satisfaction charnelle n'est pas la preuve de son amour pour vous, mais seulement la conséquence de la volonté de cette femme de bénir ses enfants, de même je ne suis, à travers ce texte de Malachie, que la conséquence du désir supérieur de Dieu de bénir les lévites. Comment donc puis-je en faire un principe de ma vie spirituelle ? Je ne le peux que si je suis charnel. Or nous voulons tous être spirituels, non ?
INCOMPATIBILITÉ AVEC L'ESPRIT ET LA PAROLE DE L’ÉVANGILE
Dans ce verset du livre de Malachie 3, de quelle manière Dieu propose-t-il que son peuple le mette à l’épreuve ? En payant la dîme, tout simplement. Ceci est une parole révélée au prophète, en soutien et en éclaircissement à la loi de la dîme déjà donnée à Moïse. Par contre il faut que le chrétien comprenne et distingue les vérités. Mettre Dieu à l’épreuve, ce n’était pas une loi, mais une proposition qui pouvait se refuser. En effet, la loi, consistait à donner sa dîme, c'est-à-dire, une offrande spéciale demandée uniquement aux cultivateurs juifs ou agriculteurs. Pas aux médecins ni aux forgerons ? Non, pas même aux soldats, aux pécheurs, ou aux tailleurs de pierre ! Bref, mettre Dieu à l'épreuve ne faisait pas partie des prescriptions de la loi de moïse dites "perpétuelles". En effet, pendant des siècles et des siècles, savez-vous que les israélites ont donné leurs différentes formes dîmes sans savoir qu'il y avait, par ce biais, un droit de mettre Yahvé à l'épreuve ? Le prophète Malachie est apparu tardivement dans l'histoire du judaïsme biblique ; ce qui montre bien qu'avant qu'il ne prononce cette parole, il n'y avait pas de mise à l'épreuve ou d'ouverture automatique des écluses du ciel à attendre comme un cadeau du ciel. Les hommes donnaient leurs dimes en sachant qu'il n'y avait ni commerce ni bénéfices matériels dans cette affaire. Or de nos jours, les "prêcheurs" de la dîme ont insinué l'idée que le fait de donner la dîme doit nous ouvrir cette mise à l'épreuve qui se traduit par des grâces matérielles, et parlons clairement, par de l'argent.
Un jour en gare de Lyon, à Paris, j'ai entendu un couple de retour d'Italie, d'où il avait ramené des marchandises pour son commerce, se réjouir de ce que leurs affaires marchaient parce qu'il donnait la dîme. La perversion de l'enseignement fait donc que ce couple était incapable de penser que leurs affaires étaient bénis parce que l'un et l'autre avaient un bon cœur. ils était incapables de penser que leurs affaires étaient bénies parce que Dieu était bon, tout simplement !
page 3
Depuis cette révélation de Malachie, les israélites comprennent enfin et de manière claire, que le simple fait de payer la dîme en respectant toutes les règles, déclenche le droit d’interpeller Dieu sur ce qu’il a lui-même déclaré. Étant lié par sa parole, Yahvé ne pouvait plus se déjuger. Il ouvrait donc normalement les vannes du ciel pour bénir, pour protéger la source des revenus d’où la dîme était prélevée. Cette vérité ne peut être discutée. Maintenant, pourquoi devons-nous, en tant que chrétiens, refuser que se déclenche cette mise à l’épreuve lorsque nous faisons une offrande ?
Bien qu'étant opposé au principe de l'incitation et de l'encouragement faite aux chrétiens dans les assemblées de donner quotidiennement des dîmes, je m’attelle uniquement, dans ce message du blog, à "désacraliser" l'un des arguments les plus utilisés par les prêcheurs.
- Nous ne devons pas nous inscrire dans l'idée d'accepter la mise à l'épreuve, donc un retour sur investissement, parce que ce sont des prescriptions qui accompagnent la pratique de la loi dite de Moïse, à laquelle nous ne sommes plus liés, sauf à le décider et à retourner en arrière, comme si la croix n'avait pas été manifestée.
- Parfois, pour encourager les chrétiens à donner, il leur est rappelé que c’est la seule fois dans la Bible que Dieu accepte d’être mis à l’épreuve. Et ce fait est présenté comme une merveille, une aubaine sur laquelle il faut sauter, car il témoignerait de la bonté de Dieu à notre égard. Et pour certains frères, cela montrerait même à quel point Dieu est attaché à la dîme et à ses donneurs ! Or le simple fait qu’il n’y ait qu’un seul cas où Dieu demande d’être mis à l’épreuve montre qu’il n’aime pas beaucoup cela. Les cas de bénédictions sont multiples dans la Bible. En d’autres termes, il y a plusieurs façons d’être agréable à l’Éternel, et de s’attirer ses grâces, sans être obligé de le mettre à l'épreuve. Il suffit de faire de lui ses délices, selon qu'il est écrit : "Fais de l’Éternel tes délices, et il te donnera ce que ton cœur désire" Psaume 37:4 ; et cela peut se faire de plusieurs manières, comme avec les offrandes, n'est-ce pas ? En effet, n'est-ce pas écrit que celui qui sème peu moissonne peu, mais celui qui sème beaucoup moissonne beaucoup ? Mais le gain par la mise à l’épreuve de Dieu est unique. Par ailleurs, le chrétien doit savoir que l'attachement de Dieu à la loi sur la dîme est aussi lié, non au fait mécanique de donner des biens, mais à l'esprit de partage et de libéralité auquel il préparait son peuple. Ainsi, les voir rechigner, hésiter à partager leurs récoltes avec les pauvres et les lévites énervait tellement Dieu qu'il s'est retrouvé dans l'obligation, à la fin, de passer ce marché malheureux en acceptant d'être mis à l'épreuve ; comme si lui, le Dieu Créateur du ciel et de la terre, devait justifier quoique ce soit à la créature !
L’intelligence spirituelle, celle qui nous vient de l'Esprit, nous fait donc considérer cette mise à l'épreuve comme étant une exception
page 4
malheureuse, et non comme une grâce. Car dans les paroles de ce verset, Dieu est loin d’être paisible avec l'esprit et les désirs des Hommes. En effet, cette acceptation d'être mis à l’épreuve est la conséquence de la faiblesse de l’Homme, et non de l'amour de Dieu envers eux. Il nous aime autrement, mais pas à travers cette mise à l'épreuve.
Si la maison du Seigneur était normalement pourvue, que fruits et grains remplissaient ses greniers par l'action volontaire des croyants, si à l'époque de Malachie les israélites donnaient correctement leurs dîmes, l’Éternel n’aurait pas eu besoin de proposer cette sorte de marché. Donc le fait de vouloir que s’ouvre pour nous les écluses du ciel à cause de la dîme que nous donnons, justifie notre incapacité à donner gratuitement, et constitue la preuve de notre faiblesse spirituelle.
Je refuse donc qu'un pasteur prie pour ma prospérité matérielle et terrestre, simplement parce que j'ai donné une offrande ; car je cautionnerais l'idée que je suis en dehors de l'esprit de l’Évangile. Qu'il prie pour que mon âme prospère dans le sens de l'élévation vers les choses d'en haut, que je sois ami de la croix et du sacrifice pour les autres, car quelle est, en effet, ma part dans la croix et le sacrifice, si j'acceptais que l'on demande en retour de l'argent à Dieu pour moi ?
Dieu nous récompense forcément. Mais ce n'est pas à nous d'exiger que cela se fasse sur terre, car au moment où la grande trompette sonnera la fin de ce monde, que me restera-t-il ?
Ainsi, chaque fois que nous cherchons à mettre Dieu à l’épreuve, parce que nous donnons une dîme à l'église, sachons que nous confirmons notre propre faiblesse à aimer Dieu sans rien attendre en retour. N'est-ce pas triste ? Et nous devons nous souvenir de ce que cela signifie pour Dieu, même s'il l'a décidé ( cette mise à l'épreuve) lui-même : il est sommé par la créature de prouver qu'il est Dieu, et que si lui, le Créateur, mérite que la créature ait confiance en lui, il doit décaisser ! C'est donc dans une situation peu confortable que nous l'installons, chaque fois que nous lui rappelons cette parole, ou que nous l'espérons, parce qu'on nous l'a enseignée. Pourquoi donc ? Parce qu'il n'a pas à prouver en réalité qu'il dit vrai, qu'il béni, ou qu'il est le rémunérateur de tous ceux qui le cherchent vraiment ! Pourquoi ? Parce que, comme nous l'enseigne Éphésiens 2:19, notre cité à nous est dans les cieux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, et que Dieu s'attend donc de ceux qui ont vocation à vivre un jour dans le royaume des cieux, qu'ils aient aussi l'intelligence d'amasser des trésors dans le ciel.
RECHERCHER LA PENSÉE DE DIEU NOUS ÉLOIGNE DE LA MISE A L’ÉPREUVE
Nous devons, je pense, toujours avoir à l'esprit que ce qui est écrit dans la loi, donc la lettre, ou ce qui est permis, c’est-à-dire qui est à l’usage, ne reflète pas forcément la véritable volonté de Dieu.
page 5
Ce n'est donc parce que Dieu l'a dit qu'il est en accord parfaite avec cela. En effet, quelqu'un peut-il affirmer que l’Éternel était en accord parfaite avec la loi dite du talion, à savoir "œil pour œil dent pour dent" ? Bien sûr que non. Il s'agissait seulement de " s'abaisser" au niveau de la nature humaine. Ainsi, Dieu s'abaisse au niveau de notre nature charnelle quand il propose d'ouvrir en retour de la dîme, les écluses du ciel. Dieu était-il en accord avec la lettre de répudiation ? Bien sûr que non. Et pourtant ces choses se retrouvent bien dans la loi, qui est sa propre Parole !
Ainsi, ce n'est pas parce que Dieu a dit " Mettez-moi à l'épreuve ", que nous devons croire que là est la perfection ou même les aspirations de son cœur. J'en veux pour preuve la vérité suivante : Car mes pensées ne sont pas vos pensées, Et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Éternel. Esaïe 55: 8.
Voici maintenant une parabole que m'a inspiré l’Esprit de Dieu pour mon édification, ainsi que celle des saints. Je l'ai appelée « Parabole de la sortie de minuit ». En voici le contenu :
C’est l’histoire d’un veuf qui a deux filles qu’il aime de tout son cœur. Cependant, pour combler le vide laissé par la disparition de leur mère, elles sortent danser tous les soirs, grâce à la tolérance du père. Un jour, fatigué de s’alarmer sur ses excursions nocturnes, il les convoqua :
« Mes filles, leur dit-il, je vais édicter une règle concernant les sorties de minuit, car je m’inquiète beaucoup lorsque vous sortez. A partir d’aujourd’hui, vous ne sortirez plus qu’une fois par semaine, ceci pour ménager mon cœur malade. L’aînée répondit : J’ai compris père, je ne sortirai plus que le samedi, donc une fois par semaine. Et le père dit : c’est bien. La cadette prit à son tour la parole et dit : Moi, je ne sortirai plus jamais la nuit. Et le père acquiesça de la tête ».
A présent j’aimerais que l’on réponde à cette question : laquelle des deux a fait la volonté du père ?
Au prime abord nous serions tentés de croire qu’il s’agit de l’aînée. En effet, elle a obéit correctement à la loi du père, à savoir sortir une fois par semaine. Elle n’est donc pas condamnable. Mais en réalité si vous étiez à la place de ce père, ne seriez-vous pas plus satisfait par la réponse de la cadette qui a saisi vos réelles aspirations que par l'aînée qui a pourtant respecté votre loi ? Certainement. Car la cadette est allée au-delà de ce qui est écrit pour comprendre la vraie volonté du père, celle que, par amour pour ses enfants, il n’a pas voulu édicter. Dans cette parabole, vous êtes l’aînée si vous cherchez cette mise à l’épreuve de Malachie 3:10 du fait de votre dîme, et vous vous compliquez le salut, car vous voulez
page 6
retourner vivre sous la loi de Moïse. Mais vous êtes la cadette, celle à qui l’Esprit montre l’excellence qui est cachée, si vous la refusez. Or si le père recherche une héritière, laquelle aurait sa préférence, l'aîné qui a respecté la loi en ne pensant qu'à son petit intérêt charnel qui lui permet d'aller danser une fois, ou la cadette qui est en parfaite harmonie avec la pensée du père et qui, de ce fait, a accepté de perdre un privilège ?
Chrétiens, perdez votre privilège ! Perdez-le, et Dieu se souviendra de vous comme des héritiers dignes de gérer de grandes choses dans le royaume qui vient, et auquel vous croyez. Car vous croyez à l'avènement du Royaume de Dieu , n'est-ce pas ?
Lorsque l’intelligence de l’Esprit nous révèle ces choses, nous ne pouvons pas nous permettre de rappeler à Dieu ce verset que l’on considère faussement comme une grande promesse. La conformité à l’Esprit de l’Évangile commande donc que nous gardions le plus souvent silence, pour laisser Dieu décider lui-même de ce qu'il fera de nos récompenses. Sur terre ou là-haut ? Il saura en assurer lui-même l'équilibre.
Comme déjà mentionné plus haut, la seule prière qui cadre avec l'Esprit de l’Évangile c'est de demander un cœur en mesure d'être un sacrifice vivant pour les autres; que ce cœur, en fait cette âme, ne s'attriste pas parce qu'une fois notre argent donné aux pauvres ou à l'église, rien de matériel ne tombe du ciel. En effet si rien ne tombe malgré des années de dîme, c'est que Dieu a tout retenu là-haut
! Dois-je alors prier pour en demander le versement sur terre ? J'en ai le droit. Mais après la trompette, en aurais-je encore là-haut ?
Avec le Christ, nous cherchons d’abord les choses du ciel. Le reste, les bénédictions terrestres, suivent après, si Dieu le veut bien. Et si elles ne sont pas de ce monde, c'est qu'il les garde pour le royaume des cieux. Il est donc malaisé, comme nous l’avons dit, de signer avec Dieu le contrat de Malachie 3 : 10, au sens où les israélites étaient autorisés à le faire. Car il y a une manière chrétienne d’aborder et de comprendre ce message.
MISE A L’ÉPREUVE DE DIEU : UNE INVERSION DES VALEURS SPIRITUELLES
Une fois encore, rappelons-nous qu’Abraham n’a pas payé sa dîme pour chercher des bénédictions. Il l’a fait parce qu’il avait été béni, et nous, bien qu'aspirant à plus, nous avons la révélation que nous le sommes déjà par la grâce que nous a apportée Christ : le salut de l'âme.
N’inversons-nous pas les principes, lorsque, en donnant des dîmes, nous nous attendons à voir Dieu ouvrir pour nous les écluses du ciel ? Est-ce avec joie que Dieu le dit, ou parle-t-il à des enfants à qui on est obligé de promettre quelque chose pour qu’ils fassent le bien ? Je vous le demande avec la sagesse humaine : Seriez-vous content d’un enfant à qui vous êtes obligé de donner une carotte pour le pousser à faire le bien ?
page 7
Pour nous, chrétiens, les écluses du ciel ont déjà été ouvertes ; car Christ est venu du ciel, de même que le Saint-Esprit ; car Christ a été crucifié pour nous. Malachie 3:10 parle de bénédiction, au-delà de toute mesure. Mais quelle meilleure bénédiction au-delà de toute mesure y a-t-il si ce n'est Christ ? Qu'un chrétien ose donc nous dire haut et fort qu'il existe pour nous une meilleure récompense que Christ crucifié et ressuscité ? Grâce à lui, agneau immolé, nous avons à nouveau l’attention particulière du très haut. N’a-t-il pas suffisamment donné ? Pourquoi devrions nous exiger de lui qu’il nous donne encore du matériel parce que nous avons versé quelques sous dans un panier d’église ? N'est-ce pas pour être agréable à Dieu que nous donnons à l'église ? Si en retour nous récupérons encore tout ce que nous avons donné, voire plus, qu'avons-nous fait de mieux que les païens ? Par ailleurs, Dieu, et ce n’est qu’un rappel de plus, n’a pas établi cette norme dans un esprit de paix. Montrons notre intelligence, celle qui vient de l’Esprit-Saint que nous disons tous avoir. Comment donc, nous avons l'Esprit de Dieu, et celui-ci ne nous enseigne que les choses matérielles et charnelles ?
Voici ce que souligne l’apôtre Paul dans Romain 11 : 35. Il nous interpelle en ces termes : Qui lui a donné le premier, pour qu’il ait à recevoir en retour ? Vous peut-être !
Que celui qui pense avoir donné le premier à Dieu, que celui-là lève sa main et le crie haut et fort. Alors il aura le droit d’exiger quelque chose en retour.
A lui seul ce passage doit nous faire comprendre que s’attendre de Dieu qu’il nous bénisse à cause de la dîme, demander un retour sur investissement, est indécent. Ce n’est pas nous qui avons donné en premier. Le souffle de vie vient de lui, lorsque nous dormons il veille sur nous. Par le sacrifice de son fils, c’est la plénitude de son amour qui s’est manifestée. Qui parmi nous osera alors dire qu’il a donné à Dieu en premier ?
Biens aimés, ne prêchez pas ce verset tel qu'il est prêché dans de nombreuses assemblées. C'est une malédiction que de vouloir mettre Dieu à l'épreuve, le tenter, ou lui forcer la main. Et la meilleure façon de sortir de cette situation est de ne pas prêcher la dîme de la Loi, car vous serez dans l'obligation d'y associer Malachie 3 : 10. Vous allez retirer les bénédictions qui sont dans le ciel pour les ramener sur terre, et vider donc vos grâces célestes. Mais si vous recevez sur terre tout ce que vous méritez pour le bien que vous avez fait, que vous devra encore Dieu ce jour-là ?
Méditez la réponse que Jésus met dans la bouche d'Abraham quand le riche incrédule se retrouve en difficulté après sa mort : Abraham répondit: Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et que Lazare a eu les maux pendant la sienne; maintenant il est ici consolé, et toi, tu souffres. Luc 16: 25.
page 8
Non, je ne mettrai pas l’Éternel Dieu à l'épreuve !
Que l’Éternel Dieu vous comble de son Esprit et vous donne la connaissance en abondance.
Contact: bible.delivrance@gmail.com
Amen! Amen! Amen! Votre message est tellement vraiment et si bien explicité. Nombreux sont ceux à ne pas avoir connaissance de cela et de fait, véhicules des enseignements qui selon moi n'édifie pas et ne permettent pas à l'enfant de Dieu de s'épanouir pleinement et profiter des merveilleuses bénédictions qu'il y a saisir par le biais de ce verset. Que le Seigneur vous bénisse pour ce passage dans votre blog et qu'il continue à vous faire du bien et de vous inspirer.
Fraternellement en Christ.
Jimmy
Je me suis poser ce matin samedi 27 février 2016Cette question peut-on mettre à l'épreuve? Et je dis à ma femme de le rappeler de faire de recherche comme j'en ai l'habitude. Puis à mon réveil ma femme m'envoie le liens sur votre message.
Et j'aimerais rajouter ceci: comment peut-on mettre Dieu a l'épreuve pour qu'il ouvre les écluses du cieux or dans ephesiens 2:5 la parole nous dit: que nous sommes assis à sa droit dans le lieu céleste en JESUS Christ. Amen
Merci pour cette revelation, j'avais vraiment mal compris ce verset. Desormais je ne vais plus utilizer ce verset dans ce sens.
j'aimerais avoir cette meditation. comment faire pour le copier?
Merci pour cette benediction.La phrase qui m' a bouleverse c'est la suivante:"Que feriez vous pour un enfant a qui vous etes de donner une carotte pour qu'il fasse du bien!
MERCI POUR CETTE OEUVRE GRANDIOSE ET POUR CET ECLAIRCISSEMENT.QUE DIEU VOUS FORTIFIE ET BENISSE DAVANTAGE.Vraiment que Dieu vous bénisse. Je rechignais fortement à vouloir mettre Dieu à l'épreuve jusque là, un coup dur survenu je me suis dis encore hier Dieu nous disait de le mettre à l'épreuve, pourquoi continuer à m'en priver? Maintenant je saisi que ce n'est pas ce qui convient de faire. Merci beaucoup.Waouh mon peuple périt par manque de connaissance. Merci vraiment pour ces explications partageons au maximum pour ouvrir les yeux des chrétiens.Que Dieu vous bénisse pour cette merveilleuse édification. J'ai été bénie par cette paroleAmen amenMerci pour cet enseignement, c'est un enrichissement, soyez bénisMDERCIUne vraie révélation d'une clarté limpide !!! Soyez richement bénis et puisse le Saint-Esprit vous révéler davantage les profondeurs de la parole du Père pour l'édification de l'Eglise.Oh! Je reçois ces mots avec bonheur et la conscience d'une mission délicate. Merci.http://sam-hyacinthe.centerblog.net
Merci pour l'enseignement. Dieu vous enrichisse davantage. Existe-t-il des lévites de nos jours? Si oui qui sont-ils? Les serviteurs de Dieu qui sont payés chaque fin de mois, sont-ils des lévites?C'est émouvant d'écouter ces sages enseignementAMEN! AMEN! AMEN!Comme c'est vrai, tout vrai !
Comme c'est bien dit!
Comme c'est beau !
Merci Seigneur que de telles personnes sont encore trouvable. Béni davantage notre entendement pour mieux comprendre et enseigner tes voies fidèlement... pour ta propre gloire !
Je béni le seigneur Dieu de ce qu'il a permit que vous nous enseigner sur ce passage qui semblait simple mais incompréhensible ! Que Dieu vous bénisse encore et encore et que votre âme ne cesse de grandir dans la connaissance de Dieu révéléMerci beaucoupEcrire un commentaire