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PARABOLE DU FILS PRODIGUE (AU-DELÀ DU PARDON)

 

FILS PRODIGUE : LES ENSIEGNEMENTS DE LA PARABOLE DE JÉSUS

Luc 15: 11-32

 

Cette parabole est certainement la plus célèbre des paraboles de la Bible, après celle du bon samaritain. Tellement célèbre qu'elle est entrée dans le langage courant jusqu'à en faire oublier son auteur, Jésus-Christ. Que raconte-t-elle ? 

Luc 15: 11-32 : Jésus dit encore: Un homme avait deux fils. 12Le plus jeune dit à son père: Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien. 13Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche.Lorsqu'il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. 15Il alla se mettre au service d'un des habitants du pays, qui l'envoya dans ses champs garder les pourceaux. 16Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait.Étantrentré en lui-même, il se dit: Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim! 18Je me lèverai, j'irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, 19je ne suis plus digne d'être appelé ton fils; traite-moi comme l'un de tes mercenaires.Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa.21Le fils lui dit: Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils. 22Mais le père dit à ses serviteurs: Apportez vite la plus belle robe, et l'en revêtez; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds.Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous; 24car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir. 25Or, le fils aîné était dans les champs. Lorsqu'il revint et approcha de la maison, il entendit la musique et les danses.…Il appela un des serviteurs, et lui demanda ce que c'était. 27Ce serviteur lui dit: Ton frère est de retour, et, parce qu'il l'a retrouvé en bonne santé, ton père a tué le veau gras. 28Il se mit en colère, et ne voulut pas entrer. Son père sortit, et le pria d'entrer.Mais il répondit à son père: Voici, il y a tant d'années que je te sers, sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis. 30Et quand ton fils est arrivé, celui qui a mangé ton bien avec des prostituées, c'est pour lui que tu as tué le veau gras! 31Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j'ai est à toi,32mais il fallait bien s'égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu'il est revenu à la vie, parce qu'il était perdu et qu'il est retrouvé.

Dans la parabole, le père est le symbole de Dieu, tandis que la maison rappelle l'Eglise. Quant aux deux fils, ils sont l'image de la diversité du peuple de Dieu  chacun étant lié au Père avec des aspirations différentes.

 

1-Les deux fils de la parabole ou la révélation de l'Homme charnel et de l'Homme spirituel

 

Avant même que l'apôtre Paul ne nous le révèle de manière plus claire dans le verset ci-dessous, Jésus-Christ avait déjà, à travers cette parabole, évoqué la distinction entre le fils animal ou charnel, et le fils spirituel. C'est la raison pour laquelle nous avons ainsi intitulé ce premier chapitre.

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A-Fondements bibliques 

 

Méditons à présent les passages bibliques qui évoquent les deux états spirituels de la nature humaine au sein des assemblées chrétiennes :

Pour moi, frères, ce n'est pas comme à des hommes spirituels que j'ai pu vous parler, mais comme à des hommes charnels, comme à des enfants en Christ. Je vous ai donné du lait, non de la nourriture solide, car vous ne pouviez pas la supporter ; et vous ne le pouvez pas même à présent, parce que vous êtes encore charnels. En effet, puisqu'il y a parmi vous de la jalousie et la dispute, n'êtes-vous pas charnels, et ne marchez-vous pas selon l'homme ? 1 Corinthiens 3:1-3

 

Une fois que ces deux natures évoquées,  mettons à présent la lumière sur l'autre nature, celle que nous devons normalement jamais retrouver parmi les gens ayant foi en Jésus-Christ, car Il est le tout le contraire de l'homme spirituel :

1 Corinthiens 2 : 14-15Mais l'homme animal ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c'est spirituellement qu'on en juge. L'homme spirituel, au contraire, juge de tout, et il n'est lui-même jugé par personne.

Le fils cadet, à travers son comportement, se présente-t-il à nous comme un homme charnel ou comme un homme animal ?

Le fils cadet n'est pas un homme animal, puisqu'il a été élevé dans la maison du père, et il connais ses lois. Cependant, il représente la rébellion, en ce qu'il est celui qui décide, sans renoncer à sa filiation, de s'éloigne néanmoins de son réateur, tandis que l'aîné est l'image de la fidélité. L'un est donc incrédule, et l'autre rempli de sagesse.

Le partage provoqué et anticipé de l'héritage évoque des points à souligner. Primo, chaque Homme sur terre est héritier du Père céleste, en ce qu'il a reçu de lui, à sa naissance, des talents et des dispositions physiques ou intellectuelles. Le souffle de vie même est une part d'héritage, car la Bible nous rappelle que c'est Dieu qui soufflé dans les narines de la créature inanimée afin qu'elle respire et vive. Nous avons donc en nous quelque chose que nous devons directement à ce que l'on appelle la providence, et qui est en réalité l'Éternel.

Dieu rappelle d'ailleurs par exemple à l'Homme croyant ce qui suit : souvient de l'Éternel qui te donne la force pour amasser des richessesAinsi, le simple fait d'avoir de l'énergie pour travailler est également une dispensation divine. Mais elle est si répandue que nul n'y prête finalement attention !

 

- Les deux fils de la parabole nous emmènent aussi à la croix de Christ à Golgotha, notamment à sa droite et à sa gauche. L'un de ceux qui sont crucifiés avec Jésus se moque de lui. Il nargue le Fils de Dieu, et lui demande de les sauver de la souffrance. Il ne s'approche nullement du cœur du Christ, et ne recherche qu'une chose : descendre de la croix pour aller continuer sa mauvaise vie, boire et manger. Si donc Jésus l'avait libéré, il aurait prit cet héritage, cette seconde vie, pour aller vers les prostitués. Mais il y a l'autre qui se repent, demande aide et miséricorde, et qui s'approche vraiment du Christ. Ainsi, l'un s'éloigne et l'autre s'approche.

 

B-Le fils cadet : homme charnel ou homme animal ?

L'attitude du fils prodigue, est semblable à celle de l'Homme qui se dit : « Qui est l'Éternel pour que je reste à ses côtés, alors que je dois boire et m'amuser à ma guise avant que la mort ne vienne ? »

                                                                                                                                                    PAGE 2

C'est là, premièrement, l'image du païen qui refuse la maison du Père, à savoir l'Eglise, et s'en va loin d'elle avec sa part d'héritage, c'est-à-dire ses biens, sa force, son intelligence, son talent, sa sagesse, etc...Tandis que l'aîné est dans les champs à travailler pour le Père, tandis que le chrétien est au service du Christ dans l'Eglise, qu'il y sert avec sa force et son intelligence, que ses biens aussi sont disponibles, bien que le Père les a donnés, eh bien le cadet est parti.

Deuxièmement, le fils cadet est à l'image du rétrograde, c'est-à-dire celui qui a un temps connu le Père et sa maison, qui y a vécu, mais qui un jour décide d'aller ailleurs. L'héritage et le désir de satisfaire la chair sont là les raisons pour lesquelles plusieurs personnes ayant pourtant été membres de l'Eglise corps du Christ, ont fini par se détourner de lui. L'esprit du monde les a appelés, dans une volonté d'aller vivre loin des règles du Père, incompatibles avec les désirs de la chair. En effet, si le fils cadet finit par quitter la maison de son père, c'est parce qu'il se rend compte qu'il ne peut pas donner libre court à sa nature animale, car les lois de la maison s'y opposent.

Quand nous méditons bien les versets portés à l'appui de cette étude, nous comprenons que ce fils n'est pas un homme animal, mais un homme charnel.

 Exemple : on ne peut pas s'habiller comme on le souhaite ; on n'a pas le droit de boire de l'alcool; la musique mondaine est proscrite...Trop c'est trop !

 

Or la parole de 1 corinthiens 2 : 14-15 nous révèle que les interdictions et les devoirs de la maison du Père s'analysent spirituellement. En effet si je me mets à essayer de comprendre par la chair pourquoi je n'ai pas le droit de faire ceci ou cela, je ne pourrais pas toujours trouver des arguments pour justifier l'interdiction. Car quel argument matériel puis-je trouver contre le fait de boire de temps en temps un peu de vin à table ? Scientifiquement, je n'aurai pas grand chose. Quel argument scientifique ou charnel puis-je trouver pour demander par exemple à une femme de se couvrir la tête quand elle prie ? Quel argument charnel ou scientifique puis-je trouver pour convaincre deux femmes ayant été éduquées dans une société où la polygamie est une institution que cela est mauvais, quand surtout l'époux les traite bien, les honore, et s'arrange à ce que chaque femme aie chacune sa propre maison son propre budget ? 

L' Homme animal ne juge pas spirituellement les lois de la maison du Père, mais il le fait avec une sagesse dominée par la chair. Ce qui l'anime est au service de son aisance charnelle. Même les versets bibliques qu'il utilise le sont d'abord pour mettre son corps à l'aise ! Quand il dit : « Il est écrit que je peux boire un peu de vin », il ne s'inscrit pas d'abord dans une volonté de plaire au Père, mais dans celle d'arranger sa faiblesse et de la justifier, n'est-ce pas ?

Ce n'est donc pas parce qu'on est à côté du Christ que cela revient à dire qu'on a compris ce qu'il attend vraiment de nous. La proximité avec le Père n'est pas la garantie de la sagesse, et le départ du fils cadet le prouve.

Paul écrit au sujet de l'Homme animal que c'est une folie pour lui! Comment avoir des biens, être en bonne santé, être beau ou belle, intelligente, et fréquenter une église où il règne une foi en une autre façon de vivre ? C'est de la folie ! A quoi cela sert-il d'avoir des biens si l'on ne peut même pas s'amuser ? A quoi cela sert-il d'être belle, si l'on a pas le droit de séduire tous les hommes que l'on désir ? Le Père lui a donné sa part d'Héritage, il doit partir avec.

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C-Le fils aîné ou l'homme spirituel : 

Le fils aîné qui est resté près de son père est un travailleur, et il ne lui est certainement pas permis de ramener des prostituées dans sa maison.

Ce n'est pas forcément évident pour lui de rester encore dans cette maison, avec des règles qui ne sont pas les siennes. Car certainement, il y en a quelques unes que sa chair n'apprécie pas. Aller travailler au champs, alors que le père a déjà des mercenaires pour le faire, et que l'on a déjà son héritage en mains n'est pas facile. Mais c'est le fardeau du chrétien. Il n'est pas dans l'Eglise simplement parce qu'il va mal, qu'il est malade, qu'il n'a pas de travail. Même quand Dieu, à un moment donné lui donne son héritage terrestre, il reste quand même avec le Père céleste pour travailler, pour servir.

Chaque chrétien, et chaque chrétienne qui demeure et qui persévère près de Dieu est comme ce fils-là. Car les règles dans l'Eglise ne sont pas toujours faciles à mettre en pratique. L parole de Dieu a des intérêts contraires à ceux de l'être humain. Ce n'est donc pas avec facilité et plein de bonheur qu'il habite la maison du père. Comment fait-il pour y parvenir ?

Cela, il le réussit, parce qu'il analyse et juge les choses spirituellement. Un esprit de sagesse l'habite. Son travail dans les champs ne se justifie pas financièrement, puisque le père n'est pas obligé de le rémunérer, car il est son fils, et il a déjà pris son héritage. Pourquoi reste-t-il alors ? Parce qu'il a compris l'aspect spirituel des choses.

 

Comprends-tu la frustration du fils aîné lorsque rentrant à la maison, il découvre la fête organisée en l'honneur de son frère ?

Il refuse de rentrer dans la maison, et dit à son père :Voici, il y a tant d'années que je te sers, sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis.

Nous pouvons nous retrouver, en tant que fidèle serviteur de Jésus-Christ, face à une situation semblable. Parfois certaines personnes qui ne sont pas aussi fidèles que nous reçoivent de la part de Dieu des honneurs, qui nous étonnent. Mais la vérité à laquelle nous devons nous accrocher est la suivante : Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j'ai est à toi.

 

Tout ce que j'ai, lui révèle le père, est à toi ! Certainement, il ne le savait même pas ! Ainsi, malgré le fait que son frère soit l'objet d'honneur qui ne lui a jamais été fait, dans le secret, le père reconnaît qu'il est digne d'être son héritier. Le fils cadet n'a donc plus rien auprès du père.

 

2-Le fils prodigue est l'image de l'ingratitude de l'Homme face à Dieu:

 

La terre entière est remplie de fils prodigues, partis avec leurs talents, leur souffle de vie, ou leur intelligence, pour aller servir le monde. Alors que le Père a besoin d'ouvriers pour la moisson, ils travaillent pour des futilités. Ils ne travaillent pas à moitié seulement pour le monde, de façon à garder un petit contact avec l'Eglise, mais ils le font entièrement, ignorant totalement la maison de l'Eternel.

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Cette ingratitude des Hommes révèle à quel point la créature oublie que son créateur s'est attaché à lui, et qu'il peut souffrire de son départ. C'est le cœur du Père que celui s'en va méprise. Il ne répond pas présent à ce rendez-vous de l'amour. Beaucoup de personnes croient que Dieu, parce qu'il est trop grand, est quelque part insensible à nos rébellions de petits terriens, et qu'il ne peut pas souffrir de nos infidélités. Or la dignité et le silence d'un père que l'on quitte ne signifie nullement qu'il se fiche de celui s'en va. Regardez comment le père de la parabole se comporte face à son fils cadet au moment du départ; il ne tente même pas de le dissuader de partir, mais facilite le partage de l'héritage ! C'est comme s'il se disait en son cœur : « bon débarras ». Cependant, à voir comment il se comporte à son retour, on comprend qu'il l'aime profondément, et ne voulait pas du tout qu'il s'en aille ! L'apparence n'enseigne pas.

Dieu dépose en nous des talents et des dons. Quel était celui du fils cadet ? Il savait peut-être mieux que personne conduire un troupeau de brebis ! N'est-ce pas pour cela qu'il avait été envoyé par ses nouveaux maîtres vers la garde des pourceaux ? Ce talent, son père en avait sans doute besoin pour sa maison, mais lui s'en est allé avec. A-t-il pensé au vide qu'il laissait dans la maison qu'il quittait ? Pensait-il un seul instant au chagrin ou à la déception de son père ? C'est malheureusement de la sorte que se comportent même les chrétiens que nous sommes.

L'ingratitude du fils prodigue rappelle celle des neuf lépreux que Jésus guérit près d'un village. Ils récupèrent leur bonne santé, ce cadeau immérité qu'il avait reçu du maître, et s'en vont sans se retourner. Un seul, le dixième, revient dire merci à Jésus. Tel est le cas de l'humanité face au créateur. Ce dernier ne reçoit de la plupart des Hommes qu'un seul geste : ils lui tournent le dos.

 

3-La faillite du fils rebelle révèle paradoxalement l'amour du Père :

 

Esaïe 43 : 4Car tu comptes beaucoup à mes yeux, tu as du prix et je t'aime.

 

Quand une personne déteste profondément Dieu, l'Éternel le laisse prospérer dans le monde sans lui faire connaître le brisement. Il place en lui un esprit d'égarement, afin qu'il s'égare d'avantage, méprise encore Dieu et se perde. Mais il n'en est pas ainsi de celui que Dieu veut sauver. Ainsi, paradoxalement, cette faillite, l'appauvrissement et la souffrance que connait celui qui est parti de la maison, reflète l'amour du Père céleste pour son fils cadet. Dieu châtie ici celui qu'il aime afin d'alerter sa conscience. Car s'il le laisse prospérer dans le monde au milieu de prostituées, il ne reviendra jamais et sera perdu pour toujours ! Combien sont les personnes amis du monde, riches, fortes, en très bonne santé, qui un jour se souviennent de l'Éternel, et opèrent un retour vers lui ?

Hébreux 12 : 5-7: Et vous avez oublié l'exhortation qui vous est adressée comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds pas courage lorsqu'il te reprend ; car le Seigneur châtie celui qu'il aime, et il frappe de la verge tous ceux qu'il reconnaît pour ses fils. Supportez le châtiment : c'est comme des fils que Dieu vous traite ; car quel est le fils qu'un père ne châtie pas?

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Découvrons cet amour divin manifestée de la même manière à travers le cri de l'Éternel, par la bouche du prophète Osée : C'est pourquoi voici, je vais fermer son chemin avec des épines et y élever un mur, afin qu'elle ne trouve plus ses sentiers. Elle poursuivra ses amants, et ne les atteindra pas ; elle les cherchera, et ne les trouvera pas. Puis elle dira : J'irai, et je retournerai vers mon premier mari, car alors j'étais plus heureuse que maintenant. Osée 2 : 6-8.

 

La rebelle ici c'est Israël qui s'est tournée vers d'autres dieux, comme le fils prodigue s'est tourné vers d'autres lumières, celles du monde. Afin de faire revenir Israël à lui, parce qu'il l'aime, l'Éternel s'emploie à lui fermer le chemin de la prospérité et de la santé. Chaque chrétien est spirituellement assimilé à un fils d'Israël, non l'Israël terrestre, mais l'Israël en tant que descendant d'Abraham, puisqu'il est écrit que toutes les nations de la terre seront bénies en Abraham, ancêtre d'Israël.

Le fils égaré a eu le même raisonnement : Étant rentré en lui-même, il se dit: Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim!

Que faisait la rebelle pour que l'Éternel en arrive à utiliser l'arme du brisement ? La réponsese trouve dans Osée 2 : 8 qui déclare : Elle n'a pas reconnu que c'était moi qui lui donnais le blé, le moût et l'huile; et l'on a consacré au service de Baal l'argent et l'or que je lui prodiguais. 

Le dieu Baal, à savoir la fausse religion, le diable et ses boites de nuit, ses fêtes mondaines et sa luxure profitent de l'argent et de l'or que Dieu a permis que tu amasses ? L'héritage qu'il t'a donné profite à Baal ? A moins que tu ne sois conscient que cela vient de Baal, de tes alliances sataniques, tu dois retourner dans la véritable maison du Père. Et même si tes biens sont le fruit maudit de tes fétiches ou amulettes, le souffle de vie et la santé viennent de qui ? De l'Éternel des armées.

Le père de la parabole ne demande même pas à son fils cadet où il a mis l'héritage, comment il l'a dilapidé. Pourquoi ? Parce qu'il a souhaité que cela se passe ainsi, afin qu'il revienne à la maison. Sa joie prouve qu'il n'a nullement désiré la réussite de son fils dans le pays lointain.

De la même manière donc que l'Éternel Dieu a brisé le fils prodigue, il laisse le malheur envahir la vie d'une personne au point de la briser. Ensuite il place en elle une conscience qui la conduit à chercher la maison du Seigneur, son Père afin de retrouver la paix :

Venez à moi vous qui êtes fatigués, et je vous donnerai du repos. Parole du Christ.

 

4-Les carouges des pourceaux interdites aux brebis:

 

Plutôt que de retourner directement auprès de son père véritable, le fils prodigue va tenter se se faire d'autres maîtres dans le monde, afin qu'ils l'aident à rebondir : Il alla se mettre au service d'un des habitants du pays, qui l'envoya dans ses champs garder les pourceaux. Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait.

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Lorsqu'une personne se retrouve dans le monde, confronté à des difficultés ou à un désir de richesse insensé, il se cherche des maîtres pour l'initier à la réussite. Alors, comme il n'y a rien pour rien, ceux-ci l'envoient travailler pour eux dans les champs des ténèbres, où la nourriture du salut manque.

La Bible déclare que l'ouvrier mérite son salaire. Les carouges sont les fruits du caroubier. Ils sont sucrés et comestibles. Donc par définition, l'Homme peut en consommer sans problème. Pourquoi alors le fils égaré qui travaille dans ces champs-là n'est pas nourri par ses nouveaux maîtres ?

Réponse : si nous partons de la vérité qu'il ne leur devait pas, qu'il n'était donc pas leur esclave, nous pouvons effectivement nous étonner de ce traitement. La réponse est à rechercher au niveau spirituel, car le sens de ce traitement est spirituel. En effet, cette nourriture, ces carouges qu'il désirait tant dans sa faim, était de la nourriture que les maîtres avaient réservées pour les pourceaux. Or quel est le symbole des pourceaux dans le langage de Jésus-Christ ? Les pourceaux sont opposés aux brebis. Ces derniers sont l'image du troupeau de Dieu, la brebis étant le symbole de la créature docile, tandis que les pourceaux sont l'image du troupeau du diable. Le brebis a une alimentation précise et simple, tandis que le pourceau mange quasiment tout. Il ne filtre rien. Il est l'image de l'Homme animal qui se nourrit partout, et qui ne filtre pas son alimentation spirituelle :

 

Matthieu 7 : 6Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu'ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent.

 Ici, le chien qui symbolise même dans le langage courant un être insignifiant et de vil, est associé au pourceau dans son statut inférieur. Jésus révèle l'incapacité des pourceaux à apprécier à leur juste valeur les perles, c'est-à-dire les bonnes choses, la nourriture et les grâces de Dieu.

 

Jésus semble confirmer son peu d'intérêt pour les pourceaux, donc les porcs dans un autre passage :

Luc 8 : 32Il y avait là, dans la montagne, un grand troupeau de pourceaux qui paissaient. Et les démons supplièrent Jésus de leur permettre d'entrer dans ces pourceaux. Il le leur permit.

Si le troupeau était un troupeau de brebis, jamais Jésus n'aurait autorisé les démons qu'il avait chassé d'un possédé de les perdre. Conclusion : les pourceaux peuvent se perdre, mais pas les brebis.

Parenthèse sur la nourriture : cette vision des choses pousse certains chrétiens à ne pas consommer la viande de porcs. Que devons-nous faire ? Si quelqu'un décide de ne pas en manger pour la gloire de Dieu, qu'il le fasse ; c'est comme un jeûne. Et si un autre décide d'en manger en rendant grâce à Dieu, qu'il le fasse. Ni l'un ni l'autre ne sera condamné pour cela. C'est dans cet esprit que les apôtres, notamment Paul, ont parlé. 

Quand Daniel, jeune israélite déporté à Babylone, fut choisi avec trois autres pour être élevé dans la cour du roi, et que celui-ci leur réserva pour chaque jour de la bonne nourriture et du vin, que fit-il d'après le récit biblique ?

Daniel 1 : 8: Daniel résolut de ne pas se souiller par les mets du roi et par le vin dont le roi buvait, et il pria le chef des eunuques de ne pas l'obliger à se souiller.

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Comment peut-on se souiller en mangeant de la bonne nourriture ? Il n'y avait pourtant pas des aliments que la loi de Moïse interdisait aux israélites. Pourquoi parle-t-on alors de souillure ?

 

Revenons à notre parabole : le fils prodigue est un enfant du Père. Même s'il a quitté la maison, ce n'est pas un pourceau, mais une brebis égarée. Il n'a donc pas encore revêtu la nature animale. Comment celui qui n'est pas un pourceau peut-il alors recevoir la nourriture des pourceaux ? Il ne peut. Ainsi, la seule possibilité pour lui de se nourrir de ces carouges est de devenir un pourceau. Que cela signifie-t-il ? C'est spirituel. Il doit passer une alliance avec les ténèbres, afin de revêtir cette nature animale, la seule capable de lui donner l'aptitude à consommer cette nourriture !

Ce n'est pas toute nourriture qu'il faut convoiter dans la vie. Certaines appartiennent à des personnes rangées dans le monde des ténèbres. Et tout ce qui est à eux est consacré au diable. Avant d'avoir la permission d'en manger, vous devez être des leurs. Parfois même le simple fait de les consommer vous intronise automatiquement membre de leur monde! Vous voyez des gens se nourrir des plus beaux plats, se gaver et boire du vin prestigieux. Mais quand l'Éternel les regarde, il voit là un troupeau de pourceaux qui se nourrit de leurs carouges.

Retenez donc la révélation que nul ne peut jouir des richesses de ceux qui ont déjà pactisé avec les ténèbres, s'il n'est pas, à son tour, accepté de passer par là où ils sont eux-mêmes déjà passés.

Dieu ne permet pas à sa brebis de se nourrir dans la compromission. C'est lui-même qui fait obstacle, et qui empêche les propriétaires des champs de nourrir celui qui n'était pas des leurs, afin de le préserver. Ce jeûne forcé a néanmoins rapproché la brebis perdue d'une la sagesse salutaire.

Daniel à Babylone se trouvait face aux meilleurs plats dont un homme pouvait rêver. Cependant, parce qu'ils appartenaient au roi, et que le but final de roi de Babylone était de les éduquer afin qu'ils deviennent de vrais babyloniens et qu'ils le servent à la cours, parce que ce roi était un païen et qu'il avait donc de facto une nature animale, manger cette nourriture équivalait à une souillure. C'était la nourriture des pourceaux babyloniens. Les mets du roi étaient destinés à rééduquer alimentairement et culturellement Daniel, de façon à ce qu'il change de nature.

 

5- Le fils prodigue a le mérite d'avoir dépassé son orgueil :

 

A-L'humilité du fils prodigue:

Il n'est pas facile, une fois que l'on a quitté l'Eglise, maison du Père, et que l'on se retrouve face à des difficultés, de reconnaître qu'on s'est trompé. Beaucoup de chrétiens rétrogrades qui se rendent compte que leur héritage est épuisé, que la santé est altérée, la délivrance détruite, éprouvent des difficultés à revenir se jeter aux pieds de Jésus-Christ, et solliciter l'intercession des serviteurs. Ils laissent triompher en l'orgueil, et préfèrent périr plutôt que de s'humilier.

Le fils prodigue nous donne une véritable leçon d'humilité, voire d'humiliation de soi face à l'échec. Nous devons racheter le temps, et avoir à l'esprit que personne ne sait ni le jour ni l'heure. Alors celui qui attend trop longtemps de voir comment les choses vont évoluer dans le pays étranger où il est allé dilapider sa richesse risque de laisser passer sa chance. Quand va-t-il mourir ? Il l'ignore.

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1 Pierre 5 : 5De même, vous qui êtes jeunes, soyez soumis aux anciens. Et tous, dans vos rapports mutuels, revêtez-vous d'humilité; car Dieu résiste aux orgueilleux, Mais il fait grâce aux humbles.

Dieu fait grâce aux humbles. Il ne sert à rien, sinon à réjouir le diable, que le fils cadet persiste dans son travail ingrat dans le pays étranger. Il vit sous la dictature des ténèbres, et sa vie sera un esclavage, tant qu'il n'aura pas compris et accepté la nécessité de la reconversion.

 

B-La conversion du fils prodigue :

- Définition du mot conversion : le mot français vient du latin conversio qui a traduit en fait le terme grec épistrophé qui désigne premièrement l'acte physique de revenir sur ses pas. La personne qui se converti revient donc en quelque sorte sur ses pas. Cette explication montre à quel point nous sommes tous dans une certaine mesure des fils rebelles, puis prodigues. Le jour où nous donnons notre vie à Dieu, par la foi en Jésus-Christ, nous ne faisons que retourner dans la maison de notre Père. Car nous sommes d'Adam et non du serpent. Si donc le serpent, le diable, nous a détourné dès la naissance de notre maison, quand nous donnons notre vie à Dieu, nous retournons simplement à lui. C'est véritablement ce qu'exprime la situation du fils cadet. Il décide de repartir là d'où il vient, car il n'était de la nature ni des étrangers ni des pourceaux.

Le mot conversion désigne également un changement d'attitude au profit des valeurs anciennes, celles de la maison du père, avec une vision positive ; c'est-à-dire que ce retour ne se conçoit pas comme une régression, mais comme une évolution, une bonne chose.

Le sens étymologique, c'est-à-dire originel et réel du mot conversion c'est donc retournement. Il faut un véritable retournement de mentalité et d'esprit pour le fils cadet de la parabole. Il était persuadé que prendre son argent, sa force, sa beauté, ses talents, et s'en aller de la maison de son père était la solution de son bonheur. Il a fait ses bagages, et s'en est allé. Comment alors parvenir à briser tout ce montage intellectuel, tout cet entêtement sans se renier soi-même ? Celui qui qui opère un ''retournement'' doit forcément briser ses vérités d'avant. Il doit se renier, et accepter de changer sa manière de penser. Or l'Homme est de nature orgueilleuse !

 

6-Le symbole de la fête en l'honneur du fils prodigue

 

Cette fête donnée par le père peut-elle être, de façon imagée ou spirituelle, être assimilée aux noces de l'Agneau dont nous parle le livre de l'apocalypse ?

 Apocalypse 19 : 7-9 : Réjouissons-nous et tressaillons de joie ; et donnons-lui gloire, car les noces de l'Agneau sont arrivées, et sa femme s'est préparée. Il lui a été donné d'être vêtu de fin lin, éclatant et pur ; car le fin lin ce sont les justices (œuvres) des saints. Et me dis ; écris : Bienheureux ceux qui sont conviés au banquet des noces de l'Agneau. Et il me dit : ce sont ici les véritables paroles de Dieu. 

La réponse est non, car il ne s'agit pas, en ce qui concerne le fils prodigue, d'un élu revêtu du statut final de l'épouse. Car les noces du livre de l'apocalypse représentent l'entrée dans le royaume de Dieu. Ceux qui y sont invités sont sauvés, et règneront avec Christ pendant mille ans. Pour le fils prodigue, il ne s'agit ici que d'une fête de fiançailles, et non d'un mariage. En effet, lorsqu'une personne donne sa vie à Dieu, par Jésus-Christ, elle est spirituellement fiancée à lui. Mais cela ne veut en aucun cas signifier qu'elle prendra forcément part aux noces finales.

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A- Les fiançailles spirituelles ( union ) de Christ et de l'Eglise :

Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez vite la plus belle robe, et l'en revêtez; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. Verset 22.

L'anneau est le signe de l'alliance entre, d'une part Jésus-Christ ( le fiancé ), et, d'autre part, l'Eglise (la fiancée ) à l'intérieur de laquelle nous retrouvons chaque fidèle. Dans la parabole, le fiancé ou le futur époux, est représenté par le Père. Il faut cependant noter que ce père a ici une double identité : en effet, il est à la fois fiancé et père du fiancé. C'est lui-même qui a enfanté l'enfant à qui il met la bague au doigt ! Spirituellement cela représente Jésus-Christ qui donne naissance à son Église par son sacrifice expiatoire, et qui en même temps devient le fiancé de cette Église.

C'est la joie du bon pasteur qui retrouve une brebis égarée.

 

B- La fête est l'aboutissement d'une longue attente :

La parabole du fils prodigue a des similitudes avec la réflexion que fait Jésus à son auditoire dans Luc 15 : 4-7Quel homme d'entre vous, s'il a cent brebis, et qu'il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve ?

Cette fête est aussi le symbole d'une longue attente. C'est la preuve que Christ ne se détourne pas définitivement de nous, qu'il ne perd pas espoir lorsque nous nous égarons dans le monde. En effet, nous sommes aux jours de la patience de Dieu. Les portes de la Maison ne sont pas encore fermées. Il attend encore que les prostituées et les rétrogrades retrouvent la raison, et rentre à la maison.

Commentaires (2)

Anonyme le 19/03/2021
Très intéressant et bénissant


Anonyme le 23/03/2022
Edifiante lecture spirituelle de la parabole


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