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MARIAGE : les conjoints qui ne s'accordent pas...

MARIAGE : les conjoints qui ne s'accordent pas...

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*

Cet enseignement n'est surtout pas une incitation au divorce, mais une méditation destinée à  voir si un principe biblique que nous présentons habituellement comme étant sans exception, totalement cadenassé, ne comporte pas, d'après même la Bible elle-même, des possibilités de nuances.

Nous savons que le mariage est une institution complexe mise en place par l'Éternel lui-même. A cause de cela, il tolère pas le divorce. Aussi la Bible restreint-elle sévèrement les possibilités d'y recourir :

Mais je vous dis, quiconque répudie sa femme, sauf pour infidélité et en épouse une autre, commet un adultèreMatthieu 19: 9.

 

Cette parole du Christ est souvent interprétée de manière rigoureuse au sein de la chrétienté, de telle sorte qu'en dehors de l'adultère, nous déclarons qu'il n'y a plus moyen pour le conjoint en grande souffrance dans un couple de se séparer de son conjoint pour refaire sa vie. Nous avons donc une institution qui se présente à nous comme une chose pouvant très vite devenir une prison pour celui qui espérait y vivre heureux. En effet, une centaine de femmes meurent chaque année en France, victimes de la violence leurs conjoints ; et dans le reste du monde combien sont-elles ? Combien de chrétiennes ? Certainement quelques unes. Combien de femmes ou d'hommes malheureux dans leurs couples de façade, car déjà bien morts au-dedans, mais tenus sous la perfusion du mensonge ou de la crainte, parce qu'il faut absolument satisfaire la compréhension rigoureuse et de ce verset biblique ?

Lorsque nous insistons, à juste titre, dans nos critiques pour dénoncer ceux qui divorcent parce qu'ils ont rencontré une nouvelle femme ou un nouveau monsieur, lorsque nous déplorons le divorce d'un pasteur alors que sa femme n'a pas été adultère, nous condamnons légitimement  une légèreté que la Bible elle-même condamne. Nous dénonçons surtout leur désir de nouveauté sexuelle, leur appétit pour la chair, leur faiblesse spirituelle. En effet, n'est-ce pas qu'ils sont faibles, n'est-ce pas qu'ils désobéissent à Dieu ? Cependant, nous à qui Christ a donné un esprit de compassion, nous sommes intolérants face aux diverses souffrances qui peuvent exister dans certains cas. Ainsi, à chaque divorce, nous manifestons notre inimitié, et jamais la compassion. Mais puisque nous sommes en Christ, ne pouvons-nous pas, dans le cas d'une femme battue, ou lorsque l'époux viole son propre enfant, manifester de la compassion, comme Christ lui-même l'a fait face à la femme adultère que la sagesse populaire voulait lapider ?

Au-delà de toute certitude, ayons en parcourant cet article, la simplicité de nous poser quelques questions : Dieu serait-il donc devenu un Dieu qui se contenterait de la façade ? L'Eternel est-il, pour ce qui est du mariage, devenu un Dieu qui se satisfait et se contente de l'apparence, au même titre que les hommes et les femmes de la terre ? Pourquoi alors est-il le Dieu qui sonde les reins, si l'apparence lui suffit ? En effet il déclare : Moi l'Eternel, j'éprouve le cœur, je sonde les reins pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses agissements. Jérémie 17 : 10.

 

Si vous avez échoué dans votre mariage pour telle ou telle raison, et que pour tromper les chrétiens, ou par crainte d'être contre la parole de Matthieu 19:9, vous marchez dans le mensonge, ne serez-vous quand même pas en jugement devant sa sainteté à cause de votre échec ? L'absence d'acte de divorce à l'État civil, ou le fait d'habiter encore la même maison effacera-t-il devant l'Éternel le fait que vous avez échoué ? Une situation de couple dans lequel l'homme et la femme n'ont plus de rapports intimes, ne marchent plus ensemble, et ne règlent que les questions liées aux enfants, et encore, un tel couple n'a-t-il pas, en réalité déjà divorcé ? Quelle différence avec un couple à la situation identique, mais qui a malheureusement divorcé de manière officielle devant le juge ?

Qui en est responsable, l'homme ou la femme ? Il en répondra devant le Seigneur.

Jugez-en vous même, Christ aimera-t-il une Église de façade, propre à l'extérieur, avec tout ce qu'il faut comme chantres, et membres, mais à l'intérieur de laquelle la vie et la parole biblique sont foulées au pied dans un divorce caché par les " Alléluia" ? 

Vous savez, quand un fruit est pourri au-dedans, la façade encore belle ne permettra pas à celui qui a faim de le manger sans le recracher ! Vous avez compris, le fruit pourri au-dedans mais propre à l'extérieur, c'est le mariage qui ne fonctionne pas, mais dont les concernés refusent de divorcer ; et celui qui le recrache, c'est Christ. 

Il suffit de méditer plusieurs autres versets de la Bible pour réaliser que le mariage n'est pas un cadenas qui se referme derrière les conjoints, lequel cadenas ne peut s'ouvrir qu'en cas de décès ou d'adultère. C'est ce que nous avons fait, en toute simplicité, tout au long de cet article dans lequel nous essayons humblement de montrer déjà l'anomalie que nous avons orchestré en rendant ce message de Jésus plus strict que l'Esprit du reste de la Bible. 

 

   Les conjoints qui ne s'accordent pas doivent-ils quand même marcher ensemble ?

      

Cette question est une évidence dont nous devons toujours nous rappeler surtout avant, mais également pendant le mariage, puisqu'il nous vient d’un verset biblique, à savoir Amos 3 : 3. Voilà pourquoi il est indispensable que le couple qui va se former cherche véritablement à se connaître et à ne pas renvoyer les sujets délicats à demain, à un moment où il sera peut-être trop tard. Car ce n'est pas l'acte de divorce ou de répudiation en lui-même qui pose problème à L'Éternel, mais les faits et les comportements qui conduisent à ce que l'on arrive à la séparation. Jésus averti d'ailleurs celui qui veut s'engager de s'assurer qu'il a les armes pour réussir.  En effet, le Seigneur pose la question de savoir si celui qui veut construire une maison ne s'assure pas qu'il a l'argent, les plans et les matériaux nécessaires. Tout ceci pour dire que, quelque soit l'engagement, mariage compris, nous devons nous assurer de notre disposition et des moyens de le réussite. Car au final, c'est cette légèreté de départ qui est condamnable, plus que la séparation en elle-même, qui n'en est que la conséquence. Si donc j'émets des critiques contre un couple qui divorce, je le fais parce qu'il a mal géré ce qui était avant, et aussi pendant ; mais je ne critique pas l'acte de divorce lui-même. 

Prenons un exemple : si après s'être entendus au départ sur ce que l'un aime au sujet des câlins, sur le nombre d'enfants, la place de la belle-mère, l'évangile du contentement ou de la prospérité; bref si après être tombé en harmonie sur l'essentiel, l'un des conjoints commence quelques années après à ne plus respecter les principes importants de cette entente, l'autre conjoint sera-t-il condamné à marcher quand même, tant qu'il n'y aura pas un adultère ? Bien évidemment, il ne suffit pas qu'il y ait divergence entre conjoints pour déclencher la séparation;  et d'ailleurs je suis sûr que la majorité des chrétiens, même charnels, ne divorcent pas aussi facilement, et heureusement !

 

Dans la deuxième épître aux corinthiens, Paul écrit : Ne vous mettez pas sous un même joug avec les infidèles ; car qu'y a t-il de commun entre la justice et l'iniquité ? Qu'elle union y a t-il entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord entre Christ et Bélial ? Quelle part a le fidèle avec l'infidèle ? Et quel rapport entre le temple de Dieu et les idoles ? 2 Corinthiens 6 : 14-16.

 

Dans d'autres versions, il est écrit : ne vous mettez pas sous le joug mal assorti avec les incrédules.

Une fois déjà mariés, devient-il impossible de refuser le joug ou l'attelage disparate avec l'autre conjoint, simplement parce qu'il n'y a pas de preuve d'adultère ? Pensez-vous qu'un chrétien soit bien assorti avec une ancienne chrétienne devenue païenne, haïssant Christ, et bouchant presque ses oreilles quand il prie ? L'esprit d'une croyante s'accorde-t-il avec celui d'un cupide, d'un voleur et d'un escroc notoire ? Il était bon au départ, mais voilà qu'il est devenu méchant. Quelle union peut-il y avoir entre la lumière qu'elle représente et les ténèbres dans lesquelles il se trouve ? Certes il arrive, gloire à Dieu, que par la prière les choses changent. Mais si après des années les choses ne changeaient pas ?Vous savez, il y a des personnes qui ont fait le choix d'être méchant dans la vie, et le Diable les a adoubé. Ils ne changeront pas. Nous pouvons prier eux, et ce sera en vain. Ils servent Satan. Voilà pourquoi Paul ne dit pas qu'il faut prier pour les infidèles, les fils de Bélial, et espérer qu'ils changent. Il nous demande de nous séparer d'eux! Ecoutez, est-ce que Juda, celui que Jésus a dénoncé en disant " l'un de vous est un diable", a-t-il changé au bout de trois ans de "mariage" avec l'époux ? Il a fini par le livrer !

 

Le mariage peut, à certains moments, être considéré comme un joug, une association anormale, une peine plutôt qu’une grâce. Et la parole nous dit implicitement qu'il ne peut pas, dans une union, avoir une harmonie entre une fidèle à Christ par exemple, et un homme des ténèbres.

 

Si l'interdiction de Paul se fait sous forme de questionnements successifs, c'est pour montrer à quel point celui qui est dans une telle union ou veut s'y mettre accepte de marcher dans la décadence. Il se met lui-même dans des difficultés qui compliqueront sa vie, car les deux ne pourront marcher ensemble.

 

Une sœur dont le mari était clairement idolâtre avait fait un rêve : elle rêvait qu'ils étaient dans la voiture son mari et elle, et arrivés à un croisement, elle voulait aller à droite et lui à gauche. Alors ils se sont mis à se discuter le volant, chacun forçant l'autre à aller dans la direction qu'il avait choisie !

Il n'est pas possible de trouver la paix et de marcher dans la même direction dans ces conditions-là. Un accident est si vite arrivé ! Faut-il alors forcément divorcer ? Non, mais celui qui ne supportera pas, et qui ne sera pas du tout responsable de la situation, ne commettra pas un péché qui mène à la mort. Oui, n'en déplaise à certains,  les écritures parlent bel et bien des péchés qui ne mènent pas à la mort, que l'Éternel régit par un châtiment adapté, lorsque nous prions et reconnaissons avoir failli. Voilà pourquoi nous devons accepter les châtiments qui sont la conséquence de nos péchés non mortels.

 

Face à un conjoint qui a "déraillé ", la prière et le jeûne sont alors à ce moment-là des alliés importants. Car il faut toujours confier ses peines à Dieu, à charge pour lui, notre justice, de remodeler les choses. Tout n'est-il pas possible à celui qui croît ? Oui, tout est possible. Mais c'est là un principe. Certaines choses ne le sont pas, comme prier pour avoir trois jambes par exemple ! Et certains conjoints ne changent pas, simplement parce qu'ils ont profondément décidé dans leur cœur de mépriser Dieu et de servir le monde. Ils sont tel l'ivraie qui pousse à côté du bon grain.

Priez donc pour l'ivraie, mais ne croyez pas qu'il n'y en aura plus.

 

Un désaccord profond peut survenir des années après le mariage, celui qui était chrétien devenant par exemple idolâtre, sataniste, ou compliquant sérieusement la vie spirituelle du frère ou de la sœur chrétienne ; car cela arrive parfois. Que faire dans ce cas-là ?

« Il n’y a pas d’adultère, donc pas de droit au divorce », quelle que soit la nature des souffrances ! Ainsi répondraient la majorité d'entre nous. Mais est-ce véritablement pour être conforme à l'Esprit ou simplement pour respecter la lettre ? 

Si le conjoint respectant la parole de Christ passe par la réconciliation que préconise Matthieu 18 : 15, et que l’autre, violeur de ses propres enfants, homme battant sa femme, nouvel idolâtre ou grand incrédule ; si celui-ci s’obstine, est-ce que tirer la conclusion que Jésus-Christ lui-même tire en cas d’échec deviendrait soudain une abomination ? 

En effet, voici ce que déclare la Parole du Christ : Si ton frère a péché, va et reprends-le seul à seul. S'il t'écoute, tu as gagné ton frère. Mais, s'il ne t'écoutes pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l'affaire se règle sur la parole de deux ou trois témoins. S'il refuse de les écouter, dis-le à l'Eglise; et s'il refuse aussi d'écouter l'Eglise, qu'il soit pour toi comme un païen et un péager. En vérité je vous le dis, tout ce que vous lierez sur terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur terre sera délié dans le ciel.

 

Chaque cas est cependant particulier, et doit être analysé comme tel. Chaque couple ou chaque conjoint évalue ce qui, à son égard, constitue un désaccord de nature à entraver profondément la marche vers l'avant, sans pour autant sombrer dans la facilité. Pour plus d'objectivité spirituelle, il est bon de demander au sujet du désaccord du couple un avis par rapport à ce que dit la parole de Dieu. D'où la nécessité de ne pas s'enfermer chez soi, et de décider tout seul que le désaccord est insurmontable, pour s'engager directement dans un divorce. Dieu ne sera pas avec vous. C’est pourquoi la voie de la sagesse nous oblige à revenir sur Matthieu 18: 15. En effet, il arrive que ce que l'on croit très grave soit démontré à la sagesse de la parole comme étant une faute mineure.

Si le frère ou la sœur que l'on invite à la réconciliation est un(e) païen(e) ou un(e) chrétien(e) marié(e), et que la personne qui a engagé la procédure de réconciliation son(sa), serait-il biblique de lui dire qu'elle n'a pas le droit de vouloir régler l'affaire de la sorte parce qu'il s'agit d'une querelle de couple ? Rien dans la parole ne pourrait soutenir un tel refus. Au contraire, l’apôtre Paul confirme l'esprit de Matthieu 18 :15 dans 1 Corinthiens 6 : 1 : Quelqu'un de vous, lorsqu'il a un différend avec un autre; ose-t-il plaider devant les infidèles, et non devant les saints ? 

Conclusion, il faut donc soumettre le conflit ou la mésentente non réglée de son couple devant la sagesse de l'Eglise sur le fondement de la Bible. Et Paul de confirmer toujours l'esprit de cette parole de Jésus-Christ dans les versets suivants de cette lettre. 

Un époux, et cela s'est déjà vu, fait soudain comprendre à sa femme qu'il ne veut pas avoir de rapports intimes avec elle, ou qu'il ne veut pas faire d'enfant, alors qu'au départ de l'union il était d'accord. N'est-ce pas là une trahison contre sa femme ? N'est-ce pas un péché ? Si après des années de demandes incessantes le mari continue de refuser, et se fait même une vasectomie afin de ne pas mettre son épouse enceinte ; si celle-ci le découvre, comment donc devra-t-on, en tant que chrétien, considérer cette affaire ?

 

Il y a des choses intimes et pénibles que les personnes même chrétiennes qui tendent vers le divorce n'oseront pas dire à leur pasteur ou au prêtre. C'est à ces souffrances que nous pensons quand nous énumérons ces cas compliqués qui restent dans le secret du couple. Or si le pasteur n'en est pas informé ou que l'Esprit ne révèle lui pas, comment pourrait-il donner un avis correcte en fonction de la parole de Dieu ? Il se contentera de dire qu’il ne faut pas divorcer, alors que la femme a été trahie, et que l’époux est carrément infidèle à l’alliance du mariage.

La violence conjugale est également un péché. En effet chaque mari doit aimer sa femme comme Christ a aimé l'Eglise, et s'est livré lui-même pour elle, dit la parole de Dieu dans Ephésiens 5 : 25. Un chrétien de façade qui maltraite et qui bat ses enfants et sa femme doit cesser de le faire. Si l'affaire, conduite par l'épouse selon la procédure de Jésus-Christ connait un échec par la faute du mari, et que des années après il continu dans cette voie, quelle sera la conséquence à en tirer ?

Premièrement, elle peut, si elle en a la force, accepter de souffrir de l'injustice et continuer à prier. Dieu peut changer le cœur de son mari et cela s'est vu. Mais il est clair que la femme qui a parlé sans succès à son mari, ensuite à des témoins, puis à l'Église, peut légitimement tirer la conséquence que Jésus-Christ lui-même tire : qu'il soit pour elle comme un païen et un péager. Or si le mari devient comme un païen et un péager, la femme sera-t-elle encore obligée d'aller avec lui ? Réfléchissez, méditez sagement et sans passion. Quant à nous, notre réponse est non, puisqu'il a refusé de renoncer à sa faute, se faisant lui-même païen et péager. Dans la foulée de cette procédure, Jésus déclare pour conclure : En vérité je vous le dis, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sera délié dans le ciel. Matthieu 18: 18.

C’est la conséquence de l’échec de la réconciliation, dans notre exemple, par la faute du mari.

Entendez-vous, chers frères et sœurs, Jésus-Christ comme nous l’entendons à travers ce passage ? Il dit bien « tout » ce que vous délierez sur terre le sera également dans les cieux ! En effet il dit bien « tout », n’est-ce pas ? Pourquoi alors s'autoriser à soustraire au bout de la procédure le mariage  de ce "tout" ? Par simple volonté de paraître plus spirituel que les autres ? Mais le respect de cette procédure de Jésus-Christ est aussi un acte spirituel, non ?

La femme, si elle prend alors l'initiative de délier officiellement et en pratique les liens d'un tel mariage, et que ceux-ci soient déliés dans le ciel, sera-ce sa faute à elle ?

Dans le cas d'espèce, on ne pourra pas reprocher à la femme d'avoir séparé ce que Dieu a uni, puisque ce n'est pas elle la fautive. Elle a cherché par tous les moyens à recoller les morceaux. C'est le mari qui, dans son entêtement, rend la continuité du mariage impossible. Il a annulé par exemple, pour ce qui est de la vasectomie, des éléments essentiels de l'alliance, à savoir avoir des enfants, ne pas se refuser l’un à l’autre, et marcher dans la vérité selon laquelle le corps de l’un appartient à l’autre et vice-versa. C'est sur lui que retombera donc la responsabilité de la séparation, même si ce n'est pas lui qui a été consulté l'Église, puis le juge. 

 

Que notre haine légitime du divorce, haine que partage Dieu, ne nous fasse pas oublier la vérité de toute loi : elle a un principe, mais elle a aussi des exceptions. En effet, si Dieu a dit : Tu ne tueras point ( le principe ), il a également dit que l'idolâtre devait être lapidé, tout comme la femme adultère et bien d'autres abominables encore ( exceptions ). Que dire, qu'il y a contradiction ? Non. Il y a un principe, et il y a des exceptions. Ainsi l'interdiction du divorce est le beau principe auquel nous tenons tous, et le reste est l'exception malheureuse certes, mais l'exception quand même qui confirme la règle.

 

Tout péché commis par un l'Homme peut lui être pardonné, sauf le péché du blasphème contre le Saint-Esprit. C'est une parole de Jésus-Christ, n'est-ce pas ? Alors pourquoi ne pardonnons-nous pas à ceux qui se sont lourdement trompés dans leur mariage, qui le reconnaissent et demandent pardon à Dieu ?

Je prie au nom de Jésus-Christ qu'il n'y ait jamais de conjoints chrétiens qui se séparent. Vraiment. Mais je prie aussi qu'il y ait des chrétiens qui prient pour tous les couples de croyants qu'ils connaissent, même quand tout semble aller bien. N'est-ce pas plus proche du cœur de Dieu que d'agir de la sorte ?

 

L'enfant de Dieu, c'est celui qui prie pour les couples, et non celui qui attend un divorce pour crier son mépris au nom d'une vérité qu'il a oublié pendant que tout allait bien.

 

L'Eternel ne vous méprisera pas si vous manifestez de l'intolérance envers tous les divorcés possibles. Le zèle ! La quête de l'excellence ! L'intolérance de la bassesse ! Mais l'Eternel vous aimera si vous savez distinguer la vraie souffrance, et que vous dites à une personne qui se sépare suite à un péril ou une profonde déception : " Va et ne pèche plus ".

 

Que Dieu vous bénisse !

 

 

Commentaires (2)

allognikou aubin le 18/10/2015
Pas mal jai aime ces genres de lecons nous font du bien et nous amene a comprendre plus


Anonyme le 23/10/2020
J'aime ça


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