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LE PROPHETE VAURIEN QUI NE CONNAIT PAS L’ETERNEL

Publié le 16/09/2019 à 19:13 par sam-hyacinthe

 

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LE PROPHETE VAURIEN QUI NE CONNAIT PAS L’ETERNEL

2ème visage du faux prophète

 

Il y a eu parmi le peuple de faux prophètes, et il y aura de même parmi vous de faux docteurs, qui introduiront des sectes pernicieuses, et qui, reniant le maître qui les a rachetés, attireront sur eux une ruine soudaine. Plusieurs les suivront dans leurs dissolutions, et la voie de la vérité sera calomniée à cause d'eux. 2 Pierre 2: 1-2.

 

Je fais expressément une confusion entre le ''faux prophète'' et le ''faux docteur'', car dans l'esprit de cet épître, les deux sont rendus coupables d'introduire des sectes pernicieuses dans les assemblées. C'est donc, non en tant qu'homme ou femme doté(e) du don de prophétie, mais en tant qu'enseignant que le prophète ou la fausse prophétesse est ici pris(e) en considération.

 

Ce type de faux serviteur de Dieu est évidemment parmi nous, et vous pouvez le reconnaître à ses agissements, ainsi qu’à ses enseignements.

Il n’est pas faux parce que ce n’est pas un appelé, mais il est parce qu’il a lui-même saboté son ministère.

 

Lorsqu’un pasteur ou prophète agit avec arrogance, tend à avoir l’insulte ou l’arrogance facile ; lorsqu’il méprise les enfants de Dieu, et même de nombreux autres pasteurs par sa manière de s’exprimer, et qu’il prend en otage l’assemblée en la considérant comme étant la sienne, plutôt que comme appartenant à Christ, vous pouvez commencer à croire qu’il ne connait pas la nature du Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Mais il y a d’autres signes que les écritures mettent à notre disposition :

Je choisi comme texte biblique de base de la méditation celui de 1 Samuel 2 : 12 : Les fils d’Eli étaient des vauriens, ils ne connaissaient pas l’Eternel.

Ils étaient eux-mêmes sacrificateurs, comme leur père, mais la parole nous dit que malgré ce titre et cette élévation, malgré leur formation et leur connaissance obligatoire de l’organisation des sacrifices, ils étaient ignorants. Mais de quoi étaient-ils alors ignorants ?

 

Il y a des frères et des sœurs œuvrant comme pasteurs ou enseignants sur le net ou dans certaines assemblées, mais qui, sur le plan spirituel, sont des vauriens, car ils ne connaissent pas l’Eternel. Cette connaissance n’est pas liée au fait de connaitre ou pas des versets bibliques, ni de savoir ou pas comment prêcher. Le vaurien n’est pas forcément un imposteur, un non appelé ; car les fils d’Eli étaient des sacrificateurs consacrés selon les règles divines. Qui est-il donc ?

Le vaurien qui ne connait pas Dieu est soit un pasteur qui a été appelé, soit un autre qui s’est imposé lui-même, et chez qui la crainte de l’Eternel est devenue absente. Il peut donc être légitime quand il affirme qu’il connait les bases de la Bible. Il sait ce qu’il faut faire pour rendre un culte agréable à Dieu, mais il se permet souvent d’agir autrement. C’est un insensé spirituel, à la manière des fils du sacrificateur Eli. En effet, dans ses agissements, il ne donne pas l’impression de craindre Dieu, et parfois même il manque de respect aux enfants de Dieu. N’est-ce pas le cas de ce pasteur africain qui, agissant sous la puissance du diable, envoûte les fidèles, les fait sortir de la salle de culte, puis leur donne l’ordre de manger des herbes dehors ?

                                                                                                                                        1

Aucune considération pour les personnes que Christ a rachetées, et aucune crainte de l’Eternel ; un peu comme si Dieu n’existait pas, et qu’il n’y avait pas de jugement de pour lui à la fin de sa vie. C’est l’impression que donnaient ces deux sacrificateurs dans leurs agissements :

…Et voici quelle était la manière d'agir de ces sacrificateurs à l'égard du peuple. Lorsque quelqu'un offrait un sacrifice, le serviteur du sacrificateur arrivait au moment où l'on faisait cuire la chair. Tenant à la main une fourchette à trois dents, il piquait dans la chaudière, dans le chaudron, dans la marmite, ou dans le pot; et tout ce que la fourchette amenait, le sacrificateur le prenait pour lui. C'est ainsi qu'ils agissaient à l'égard de tous ceux d'Israël qui venaient là à Silo. Même avant qu'on fît brûler la graisse, le serviteur du sacrificateur arrivait et disait à celui qui offrait le sacrifice: Donne pour le sacrificateur de la chair à rôtir; il ne recevra de toi point de chair cuite, c'est de la chair crue qu'il veut. Et si l'homme lui disait: Quand on aura brûlé la graisse, tu prendras ce qui te plaira, le serviteur répondait: Non! tu donneras maintenant, sinon je prends de force. 1 Samuel 2 :13-16.

 

Est-ce là une attitude de serviteur qui sait qu’il y a un Dieu qui observe ses faits et gestes ? Il se permet de prendre de force ! En lieu et place de l’expression la manière d'agir de ces sacrificateurs,les textes originaux de ce verset disent : « Voici le droit des sacrificateurs », ce qui signifie que Phinéas et Hophni, les fils d’Eli, s’étaient accordés des droits et agissaient avec force.

Le pasteur ou prophète qui ne connait pas l’Eternel va emballer des jeunes femmes, à l’intérieur même de l’assemblée, pour coucher avec, sans même penser un seul instant que l’Eternel a des yeux partout, qu’il l’observe même dans le secret de son lit. Et ces deux sacrificateurs aimaient la chair des brebis sacrifiées, de la même façon qu’ils aimaient coucher avec les sœurs croyantes, en usant de leur autorité :

Eli était fort âgé et il apprit comment ses fils agissaient à l'égard de tout Israël; il apprit aussi qu'ils couchaient avec les femmes qui s'assemblaient à l'entrée de la tente d'assignation. 1 Samuel 2 : 22

Comment un tel prophète peut-il affirmer qu’il connait l’Eternel ? Car connaître l’Eternel c’est connaitre sa sainteté, c’est apprendre à le craindre, puisque la crainte de l’Eternel c’est le commencement de la sagesse :

La crainte de l'Eternel est le commencement de la sagesse; tous ceux qui l'observent ont une raison saine. Sa gloire subsiste à jamais. Psaume 111 : 10.

Avec l’histoire de Phinéas et Hophni, la Bible ne nous dit pas que ces serviteurs ne savaient pas du tout comment procéder pour être conforme à la loi de Dieu, non ; le texte veut nous expliquer qu’ils faisaient en fait ce qu’ils voulaient, agissaient selon leurs propres intérêts. C’est cela le prophète ignorant, le vaurien spirituel et religieux.

                                                                                                                                         2

A l’attention de ces faux prophètes, l’Eternel qui veut que tous soient sauvés leur dit ceci :

Si tu la cherches comme l'argent, si tu la poursuis comme un trésor, alors tu comprendras la crainte de l'Eternel, et tu trouveras la connaissance de Dieu. Proverbes 2 : 4-5.

Quelle vérité méprisée aujourd’hui ! Cette parole nous enseigne que nous devons chercher la crainte de l’Eternel comme nous le faisons dans la vie avec l’argent ! C’est un trésor, quelque chose d’essentiel, car c’est en la cultivant que nous récoltons la connaissance ! Il est donc impossible de dire que le faux prophète qui couche avec des sœurs, sans jamais se repentir, qui dévore la bonne chair des offrandes, autrement dit qui dépouille le peuple de Dieu ; il est impossible, dis-je, qu’un tel homme ait la connaissance de l’Eternel. Car cette parole biblique cache la connaissance de Dieu derrière la crainte. Il faut préalablement vivre dans la crainte de l’Eternel pour espérer le connaître.

Celui qui ne craint pas Dieu, qui se contente de profiter de son amour, de sa miséricorde ; le pasteur qui affirme que la sanctification n’est pas un préalable à la communion avec Dieu, qui insiste sur l’infini miséricorde de Dieu, cachant ainsi ses faiblesses charnelles, celui-là ne connait pas l’Eternel. Il est agité par l’esprit de Phinéas et Hophni. Celui qui est arrogant, orgueilleux et insultant ne peut pas accéder à la nature de Dieu, il ne peut le connaître, puisque c’est uniquement en marchant dans la crainte que l’Homme accède à la connaissance, à la communion avec Dieu. Sagesse du livre des Proverbes.

 

Ce faux prophète, à la manière des fils d’Eli, installe sa propre loi, son propre droit de sacrificateur au sein de l’assemblée qu’il dirige. Tout en gardant la façade de temple de l’Eternel, chose utile pour attirer le peuple de Dieu, il y fait régner des normes qui ne sont inscrites nulle part dans les écritures. C’est en parlant d’eux, serviteurs conscients ou inconscients d’être au service de Satan, qu’il est écrit :

Porte tes pas vers ces endroits constamment dévastés ! L’ennemi a tout mis à mal dans le lieu saint. Tes adversaires ont rugi à l’intérieur de ton lieu sacré ; ils y ont placé pour enseigne leurs enseignes. Psaume 74 : 3-4.

Ils ont remplacé le nom de l’Eternel par leur nom, par leurs propres enseignes, leurs photos et leurs logos. Ces assemblées sont « leurs églises », et non celles du Seigneur Jésus-Christ, les enfants de Dieu sont « leurs fidèles », et c’est tout à fait normalement qu’ils y agissent à la manière de Phinéas ou d’Hophni, c’est-à-dire comme des monarques.

 

Peu importe son niveau de connaissance des écritures, ou sa manière d’enseigner ; le pasteur qui n’a pas cherché et trouvé en lui la crainte de l’Eternel est présenté dans la Bible comme n’ayant pas la connaissance de Dieu. C’est un faux serviteur que vous devez ramener de son ignorance, ou quitter rapidement.

                                                                                                                                      3

- Modèle et raison de la crainte de l’Eternel :

 

Craindre Dieu repose sur la détestation du mal.

La crainte de l'Eternel, c'est la haine du mal; l'arrogance et l'orgueil, la voie du mal, et la bouche perverse, voilà ce que je hais. Proverbes 8 :13.

 

Nous avons dans la Bible des exemples probants de serviteurs de Dieu qui avaient la connaissance de l’Eternel parce qu’ils savaient quelle est sa sévérité et sa sainteté. L’apôtre Paul était l’un d’eux :

Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d'être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres. 1 Corinthiens 9 : 27.

La peur d’être retranché ! Le prophète ignorant, contrairement à l’apôtre Paul, n’en a pas. Qui donc de lui et de Paul dit et pense vrai ? Cet enseignant croit que quoi qu’il arrive, il est déjà sauvé, et que c’est le cas de tous les chrétiens. Alors il le leur enseigne, et se voit contraint de minimiser l’importance de la sanctification, car si celle-ci est une condition pour voir un jour Dieu, cela remettrait en cause sa fausse connaissance de Dieu. Il croit que parce qu’il est croyant et sert le Seigneur, parce qu’il manifeste des dons spirituels, alors son nom est inscrit dans le livre de vie dès l’Eternité, et qu’il ne peut être effacé. Or, cette conception d’un Dieu qui ne retranche ni n’ôte jamais son chandelier du chrétien qui devient pécheur, d’un Dieu dont l’amour est « infini », donc d’après eux sans colère ni irritation en mesure de briser l’alliance avec un chrétien adultère, oriente ceux qui l’écoutent vers la porte large, alors que le Seigneur nous invite à porter notre croix et à passer par la porte étroite !

Voilé, empêché de connaitre Dieu parce qu’il n’apprend pas la crainte de l’Eternel, il est incapable de comprendre la vérité suivante : il y a des prédestinés dans le livre de vie, et c’est le cas des personnages comme Abraham, David, Jérémie, ou encore Moïse. Ceux-là ont été appelés comme des prémices, et parmi les saints en Christ, il y en a aussi quelques uns. Pour ce prophète ou pasteur-là, tout chrétien, de manière individuelle, est inscrit dans une alliance irrévocable avec Dieu. Il ignore qu’il y a aussi des croyants non-élus d’avance, et sont ceux qui, comme le révèle le Seigneur lui-même, se font eunuque eux-mêmes à cause du royaume. Ceux-là doivent se battre, afin de ne pas être retranchés, selon qu’il est écrit :

Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu: sévérité envers ceux qui sont tombés, et bonté de Dieu envers toi, si tu demeures ferme dans cette bonté ; autrement, tu seras aussi retranché. Romains 11 : 22.

Il se peut qu’un tel enseignant il soit inscrit dans le livre de vie dès la fondation du monde ; ce n’est pas à moi de l’affirmer ou de le nier. Mais son enseignement consistant à y inscrire tous les chrétiens pratiquants est une grande hérésie qui rassure faussement ceux qui n’ont pas ce statut-là, mais qui se sont fait eunuques eux-mêmes. Car ils vont périr en se croyant déjà sauvés, malgré leur absence de sanctification.

                                                                                                                                        4

Il enseigne la bonté de Dieu, tout en oubliant de souligner que celle-ci n’est réservée qu’à une seule catégorie de personne :ceux qui le craignent, selon qu’il est écrit :

Oh ! combien est grande ta bonté, que tu tiens en réserve pour ceux qui te craignent, que tu témoignes à ceux qui cherchent en toi leur refuge, à la vue des fils de l'homme ! Psaume 31 :19.

Vous l’avez entendu, l’Eternel réserve sa bonté à ceux qui le craignent, et il ne donne pas la nourriture des enfants aux chiens.

 

Craindre l’Eternel nous place, non dans un état de peur vis-à-vis de lui, mais dans le souci de ne pas le décevoir. De ce souci de ne pas le décevoir nous vient le besoin et la nécessité de chercher à lui plaire. Ainsi, la peur à laquelle fait allusion Paul ne vient pas du regard toujours sévère de l’Eternel sur sa petite personne d’apôtre, mais de la possibilité qui est la sienne de décevoir le Christ, de ne pas être apte à participer au rendez-vous. Il y a donc une peur, mais elle est causée par la conscience que nous avons de nos faiblesses vis-à-vis de l’exigence de sainteté à laquelle le Père, qui est bon, nous appelle. Suis-je en mesure d’y arriver ? C’est à l’image d’une fille qui a rendez-vous avec son prétendant, et qui se demande toute seule devant son miroir si elle va lui plaire. Cela peut-être source de crainte, mais d’une crainte qui n’est pas directement causée par la rigueur du fiancé. Elle vient de son envie à elle d’être à la hauteur.

Cela ne revient à dire que nous nous préoccupons pour rien devant notre miroir, et que Dieu, rempli d’amour nous prend toujours tel que nous sommes, non. Car il a des exigences, et la sanctification, tout comme la foi en font partie. Seulement, celui à qui la crainte fait défaut va avoir tendance à se négliger et à communiquer cette négligence à ceux qui l’écoutent. Il développe une assurance exagérée du salut des chrétiens, à la manière d’un héritier qui se dit que quoi qu’il fasse, jamais il ne sera déshérité.

La crainte de l’Eternel prend place en nous lorsque nous savons que nous lui devons tout, et que nous dépendons, non de notre force et de notre intelligence, mais de lui. Car quelle contrainte peut encore avoir celui à qui on a garanti une récompense ?

 

Comment reconnaître un serviteur dont le nom est inscrit d’avance ?

Ce n’est pas le thème du sujet, mais voici l’un des indices : Si un pasteur est véritablement élu d’avance, mais il y en a très peu dans l’histoire de la foi, il ne pourra pas vivre sans subir le châtiment que Dieu réserve à ceux qu’il aime. L’Eternel lui fera payer sa faute par un châtiment, comme il l’a fait avec David, afin qu’il revienne de son égarement, mais aussi afin que son nom soit maintenu dans le livre de vie. En effet, le péché noirci la lumière et il faut qu’il y ait effusion de sang, autrement dit souffrance, pour qu’il y ait pardon, donc maintien du salut. Ainsi, sachez que si votre pasteur vous enseigne que vous ne perdrez jamais votre salut, que celui-ci est scellé, et que malgré cette croyance il ne connait pas le châtiment, c’est que Dieu ne l’a pas élu d’avance, et qu’il court vers sa perte. En effet, tous ceux que Dieu veut pas perdre, il ne les corrige pas, et les laisse prospérer dans la voie de l’égarement, afin qu’ils se perdent d’avantage. Parce que ce ne sont pas dans la recherche de la crainte, elle ne se révèle pas à eux.

                                                                                                                                        5

Ainsi, la crainte de l’Eternel finit toujours par revenir dans l’esprit de celui qui a été appelé, et il ne peut pas passer son existence en enseignant la tolérance de Dieu, sans parler de sa justice.

 

Que le prophète vaut rien et ceux qui l'adoubent contestent ensemble, mais que celui qui a l'oreille exercée approfondisse cette humble la méditation.

 

Demeurez dans la paix du Seigneur Jésus-Christ !

Contact: bible.delivrance@gmail.com